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Argentine – Primera Division 2016 : les grands trébuchent, Boca s’enfonce dans la crise

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Alors que le rythme s’apprête à accélérer avec une journée prévue en milieu de semaine et que la Libertadores pointe le bout de son nez pour les grands du pays, la deuxième journée les a vu pour la plupart vaciller. Certains, comme Boca, s’enfoncent lentement dans la crise, d’autres, comme Central au contraire surfent sur la vague du succès.

Zona A : la belle affaire de Central

S’il n’y avait qu’un match à suivre en ce week-end argentin, c’était bien le Clásico Rosarino opposant Central et Newell’s, la grosse affiche interzone de la semaine. Vous ayant proposé ce lundi un inside dédié au match (lire Inside Rosario Central – Newell's Old Boys, au cœur du plus chaud des Clásicos), nous ne reviendrons pas en détail sur la rencontre. Les Canallas de Coudet ont parfaitement dominé une triste Lepra sans âme et sans jeu pour ce qui finalement restera la dernière de Lucas Bernardi sur le banc, l’ancien monégasque présentant sa démission dans les minutes suivant le coup de sifflet final. Cette victoire pour Central lui permet de réaliser la très belle affaire du week-end dans la zone puisque, outre lui assurer le sans-faute, elle permet aux hommes d’el Chacho, de se détacher d’entrée du peloton des prétendants.

Car quelques heures plus tard, River avait beau célébrer le retour du Cabezón Andrés D’Alessandro, sa première période totalement ratée au Kempes de Córdoba lui aura coûté cher. Totalement dépassé par la fougue et l’organisation toujours parfaite des Piratas de Zielinski, la bande à Gallardo a en effet pris l’eau de toute part pendant 45 minutes, Etevenaux s’offrant deux golazos pendant ce laps de temps. Menés 3-1 à la pause, les Millonarios ont certes totalement écrasé le second acte, dominant de la tête et des épaules la possession, se créant une multitude d’occasions, notamment par le nouvel entrant Iván Alonso, auteur de son premier but sous ses nouvelles couleurs, mais le retard était trop grand, les opportunités de contres laissés aux Piratas trop grande pour espérer revenir. Cette première défaite de River force désormais les hommes de Gallardo à courir pour rattraper leur retard.

Autre leader et favoris à perdre ses premiers points, Independiente n’avait pas réellement convaincu en ouverture et ouvrait rapidement le score grâce à son revenant Germán Denis, qui fêtait sa première titularisation par un but, conclusion d’un mouvement collectif parfait. Mais le Tomba, hôte du soir, réagissait par le jeu et s’offrait quelques belles occasions, bien emmené notamment par le duo Zuqui – Garro. Godoy Cruz allait ainsi être rapidement récompensé de ses intentions (à moins que ce soit Independiente qui allait être puni de sa volonté apparente de ne plus jouer autre chose que la défense de son but d’avance) et Santiago García ramenait le Tomba au score. Peu avant l’heure de jeu, Pellegrino lançait l’ancien de la maison Leandro Fernández, le Rojo semblait trouver un peu de dynamisme avant que Godoy Cruz ne reprenne le match en main et que Fernández ne quitte le terrain sur un rouge, hommage à son nouveau club. Independiente se contente donc d’un point et ne convainc toujours pas.

S’il en est un qui convainc, c’est bien San Lorenzo. Après la leçon donnée à Boca en Supercopa (lire Argentine - Supercopa Argentina : Inside Boca Juniors – San Lorenzo de Almagro), on attendait énormément du Ciclón d’autant que le visiteur du soir, Sarmiento, avait tout de la victime expiatoire. On n’aura certes pas eu droit aux envolées attendues, au jeu parfait pendant 90 minutes mais une fois encore, San Lorenzo a su montrer ce plus, cette envie, ce désir de faire basculer les choses en sa faveur et aura ainsi été justement récompensé. Piégé d’entrée de match par un but de Walter Busse, le Ciclón a une fois encore exposé ses largesses défensives (qui pourraient lui coûter cher face à un adversaire plus coriace) mais a surtout mis en évidence son énorme potentiel offensif. Car le Ciclón version Guede est un danger permanent. De Belluschi à Romagnoli en passant par l’excellent Pitu Barrientos, San Lorenzo sait se montrer déstabilisant pour ses adversaires. Mené au score, le Ciclón a alors poussé, tenté de retourner la situation et y est finalement parvenu, au bout du chronomètre, sur un dernier mouvement collectif parfait et une passe géniale de Mussis, entré à la pause, pour Barrientos. San Lorenzo décroche son premier succès du tournoi, clairement pas le dernier, et affirme son ambition.

Reste que pour l’instant, le seul à accompagner Central au sommet de la Zona A est une (belle) surprise : Colón. Le Sabalero se rendait chez un Quilmes encore traumatisé par le carton reçu au Monumental et n’a pas fait de cadeau. Le début de match était à l’avantage du Cervecero qui pensait alors guérir de ses maux en prenant le contrôle de la partie, jusqu’au contre létal du Sabalero, Sperdutti servant Mazurek pour la conclusion parfaite en trois passes. Quilmes allait revenir dans la partie mais, comme au Monumental, finir par craquer. A l’heure de jeu Colón profitait des largesses défensives du Cervecero pour tuer le match (et soigner sa différence de but) et ainsi signer un deuxième succès en autant de matchs et prouver que le jeu aide à obtenir des résultats.

Zona B : Aldosivi capitalise

Cette maxime est aussi celle d’Aldosivi. L’une des belles surprises de l’année 2015 ne semble pas vouloir changer d’un iota sa philosophie et grand bien lui en fait. Après avoir atomisé Olimpo, le Tiburón de Teté Quiroz a une fois encore séduit. Emmené par les menaces permanentes que sont les Lugüercio et autres Penco, Aldosivi a rapidement pris les devants (but de Galván à la cinquième minute) pour faire la course en tête. Pourtant, Argentinos a donné bien du fil à retordre au Tiburón, s’accrochant au tableau d’affichage avant de faire souffrir les locaux, notamment en seconde période après l’entrée en jeu de Romero. Mais rien n’y fera, le collectif d’Aldosivi est plus fort que bon nombre veulent le penser et le Tiburón s’offre un deuxième succès en autant de rencontre, conservant la première place.

Reste qu’Aldosivi n’est pas seul. A ses côtés, la surprise du début de tournoi, le promu AtléticoTucumán qui, après s’être payé le Racing en ouverture, envoie Boca dans la crise. Dans une Bombonera venue pour pousser un champion sortant à la dérive, le Decano a réussi le coup parfait, bien aidé il est vrai par les choix tactiques toujours aussi peu compréhensibles d’un Arruabarrena qui n’a jamais été aussi proche de la sortie. Du choix de positionner Cata Diaz dans le couloir droit en passant par un milieu à trois Gago – Bentancur – Cubas qui ne savait pas comment se positionneur sur le terrain en passant par l’absence de Meli et Lodeiro, habituels pourvoyeurs de ballon pour le duo d’attaque, rien n’a été cohérent côté Xeneizes. Ces errements, le promu en a parfaitement profité. Emmené par un magnifique Pulga Rodríguez et deux hommes Zampedri et González qui ont systématiquement malmené l’arrière garde Xeneize, le Decano virait en tête à la pause, gâchait bon nombre d’opportunités de tuer le match avant de se faire quelques (maigres) frayeurs en fin de partie, mais réussissait le coup parfait, celui d’une victoire 1-0. Côté Boca, la crise est désormais profonde, le club Xeneize n’a pas inscrit le moindre but depuis près d’un mois. L’ombre de Barros Schelotto n’a jamais autant planée sur la Bombonera.

La chance de Boca, c’est que l’autre favori de la zone, le Racing, ne gagne pas non plus. Quelques jours après sa qualification pour la phase de groupe de la Libertadores (où il retrouvera Boca), le Racing semblait pourtant bien parti pour s’imposer dans son Cilindro face à San Martín. Menant au score grâce à une offrande de Luis Ardente après un premier acte sans jeu, LaAcademia avait en effet repris les devants sur une merveille de la pépite Romero mais, faute de tuer le match, notamment par Lisandro López, se faisait reprendre bêtement dans les derniers instants. Tout cela profite ainsi à Aldosivi et à Tucumán mais aussi à Lanús vainqueur chez lui de Defensa y Justicia grâce à un doublé de son ancien goleador aujourd’hui de retour José Pepe Sand.

Les buts

 

 

Résultats

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Copa Libertadores 2016 : présentation des groupes 1 à 4

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L’heure des choses sérieuses a sonné en Amérique Latine avec l’ouverture de la phase de groupe de la 57èmeédition de la plus belle des compétitions de club. Radioscopie, groupe par groupe. Première partie, les groupes 1 à 4.

Ils sont désormais 32 à se lancer à l’assaut du plus grand défi du continent, décrocher la 57e Copa Libertadores de l’histoire et ainsi succéder à River Plate (lire Copa Libertadores 2015 : la resurrección del mas grande). 32 équipes réparties ainsi eh huit groupes de quatre dont les deux premiers auront l’honneur de se lancer dans le sprint final des huitièmes de finale. A l’heure du grand départ, il est temps de présenter chaque groupe.

Qui dit groupe 1, dit groupe du tenant du titre (aucun lien en fait au cas où vous auriez eu le moindre doute). River Plate, vainqueur de la Sudamericana 2014 et de la Libertadores 2015 se lance donc à l’assaut d’une nouvelle compétition continentale, poursuivant le rêve fou d’un doublé que le club n’a jamais réalisé. Après l’échec en Sudamericana 2015, la première élimination continentale de l’ère Marcelo Gallardo, c’est donc un nouveau River Plate qui se présente pour cette épreuve. Enfin presque. Car si les départs de joueurs comme Matías Kranevitter ou  Carlos Sánchez, tellement décisif dans les moments clés, seront de vraies pertes, le Millo a fait appel à l’expérience avec notamment le retour d’Andres D’Alessandro ou l’arrivée d’Iván Alonso mais s’appuiera aussi sur le talent d’un Nico Domingo ou d’un Nacho Fernández pour combler le vide laissé au milieu. Le tenant du titre reste donc un prétendant à la victoire finale.

Il faudra cependant se défaire d’un adversaire redoutable, son principal rival du groupe, São Paulo. Auteur d’un premier tour des plus sérieux et convaincant, le Tricolor est désormais dirigé par un homme habitué aux succès continentaux, Edgardo Bauza. Certes la légende Rogerio Ceni s’en est allée, certes le buteur Luis Fabiano est parti faire trembler les filets asiatiques, mais le club brésilien a rappelé une autre idole pour guider ses ouailles, Diego Lugano. L’uruguayen n’est pas la seule arrivée notable. Car entre Eugenio Mena et surtout la pépite Jonathan Calleri, le groupe pauliste reste l’un des plus solides du continent. Le tout entre les mains d’un coach déjà doublement titré avec deux équipes différentes, l’association s’annonce des plus menaçantes.

D’autant que le groupe 1 semble promis aux deux géants. Car face aux monstres brésiliens et argentins, on imagine mal voir The Strongest et Trujillanos, représentants de deux pays dont le football est en crise, venir véritablement jouer les empêcheurs de tourner en rond. Reste que la présence des Tigres permettra de suivre les légendes Daniel Vaca et Pablo Escobar, le talentueux international Alejandro Chumacero ou encore la machine à but Carlos Neumann. Elle sera aussi l’occasion pour Iván de retrouver son petit frère Matías Alonso, tout juste arrivé d’Uruguay. Côté vénézuéliens, après un Apertura 2014 soufflé au nez et à la barbe de La Guaira, les lendemains ont été des plus difficiles. 11e du Clausura, perdant la finale du championnat d’un but, les Guerreros de laMontaña n’ont même pas accédé à la dernière Liguilla et semblent toujours à la peine, leur début de championnat restant encore des plus mitigés.

Le groupe 2 s’annonce en revanche des plus musclés, composé d’anciens vainqueurs toujours ambitieux comme le Nacional et Palmeiras et d’outsiders qui s’annoncent plus redoutables que prévu Central et River Plate. Côté Bolso, le titre uruguayen décroché l’an passé a permis de sauver deux derniers tournois perdus face à l’éternel rival Peñarol. Le départ d’Iván Alonso comblé par le retour de l’enfant prodige Nicolás López (même si on surveillera aussi avec attention le jeune Kevin Ramírez), l’arrière garde renforcée par l’excellent Erick Cabaco et le retour au pays de « l’ancien » Mauricio Victorino, le Nacional a les armes suffisantes pour prétendre aux huitièmes de finale. Malheureusement pour le Bolso, la concurrence est rude. Face à eux donc, se dresse notamment Palmeiras. Arrachant sa place au prix d’une victoire en Coupe du Brésil, le Verdão s’appuie sur un groupe solide au sein duquel Lucas Barrios continue d’apporter ses talents de buteur et surtout est entre les mains d’un Marcelo Oliveira qui avait fait de Cruzeiro une machine à victoire et qui, lors de sa carrière de joueur était passé par le Nacional. Reste que le danger pourrait à nouveau venir d’Argentine. Car avec le retour de Central en Libertadores après 10 ans d’absence, le peuple Canallas veut croire à un nouveau chapitre glorieux de l’histoire du club de Rosario. Revitalisé par Eduardo Coudet, qui a transformé le jeu de Central, emmené par un Marco Ruben redevenu le buteur létal qu’il était, poussé par l’un des public les plus chauds d’Argentine, Central a en effet tout du parfait outsider et s’annonce des plus compliqué à bouger, Coudet n’ayant perdu que 4 des 36 parties qu’il a dirigé depuis le banc Canallas. De quoi rendre le groupe des plus difficiles donc.

Surtout que le quatrième larron n’a rien d’une victime expiatoire. Certes le River Plate uruguayen découvre la Libertadores pour la première fois de son histoire mais les Darseneros du aussi fou que génial JR Carrasco ont déjà montré lors du premier tour que le déficit d’expérience de ce niveau n’était que théorique en donnant une leçon tactique à l’ambitieuse Universidad de Chile. Deuxième meilleure attaque de dernier tournoi uruguayen (à un but du…Nacional), emmené par les magnifiques Michael Santos et Nicolás Schiappacasse a le profil idéal de la surprise (à l’image d’un Guaraní 2015).

Si la mission de The Strongest s’annonce délicate dans le groupe 1, que dire de celle de Bolívar dans le groupe 3 ? Demi-finaliste 2014, La Academia de Juanmi Callejón s’apprête à énormément souffrir dans un groupe composé de deux géants argentins et d’une nouvelle génération colombienne. Car face aux boliviens se dressent deux monstres, le Racing et Boca. Alors certes le début d’année est des plus compliqué pour les Xeneizes mais la simple présence de Boca en Libertadores suffit à en faire un favori légitime de l’épreuve. Nul besoin de passer en revue un effectif d’une qualité rare, mélange de pépites comme Marcelo Meli, de talents comme Nico Lodeiro ou Franck Fabra, d’expérience comme celle d’Agustín Orion ou de Fernando Gago et de menaces permanente que sont des Carlos Tevez et autres Dani Osvaldo, Boca reste un ogre capable de tout dévorer sur le plan continental surtout quand l’objectif du club est de rejoindre Independiente en tête du palmarès de l’épreuve.

Si le Rojo est absent côté argentin, son meilleur ennemi revient pour une deuxième saison (il est d’ailleurs présent après avoir éliminé Independiente en Liguilla argentine – lire Argentine – Primera Division 2015 : derniers billets continentaux). Eliminé par la surprise Guaraní en quart de finale l’an passé (lire Racing 0 - 0 Guaraní), le Racing a certes changé d’entraîneur, il n’a rien perdu en qualité. Le duo Milito – Bou est toujours présent devant, désormais appuyé par un Óscar Romero qui a trouvé sa vitesse de croisière et renforcé par le retour de prêt de l’excellent Roger Martínez et les retours à la maison du duo Lisandro López – Rodrigo de Paul. Autant dire que La Academia dispose d’une puissance offensive qui en fait un prétendant naturel. Mais avant d’envisager offrir le groupe 3 au duo argentin, il faudra d’abord se méfier du Deportivo Cali. ElVerde n’a bien évidemment pas l’expérience des autres membres du groupe mais dispose dans ses rangs d’une multitude de jeunes pépites colombiennes, que le duo Harold Preciado – Rafael Santos Borré symbolise à a perfection, qui pourrait faire du club colombien un belle surprise. Reste à savoir comment ce groupe plutôt jeune parviendra à gérer le stress d’une telle compétition mais le danger est réel pour le duo argentin.

Autre « verts » colombiens, les Verdolagas de l’Atlético Nacional ont quant à eux bien plus d’ambition que le Deportivo Cali. Propulsés dans le groupe 4, les hommes de Reinaldo Rueda ont survolé le dernier tournoi colombien et s’annoncent comme l’un des grands outsiders de l’épreuve. Vainqueur de leur groupe l’an passé après avoir atteint notamment la finale de la Sudamericana 2014 (lire Sudamericana : River écrase la finale), le vainqueur de l’édition 1989 s’annonce des plus compliqués à jouer tant il s’appuie sur une défense quasi imperméable et sait faire preuve d’une efficacité redoutable. Quand vous comptez dans votre effectif un trio Alexander Mejía – Macnelly Torres – Victor Ibarbo, vous partez tout de même avec quelques certitudes.

Au palmarès des ultra-ambitieux s’il en est un qui a un place toute particulière cette année, c’est bien Peñarol. Pour le retour de Diego Forlán en Libertadores, les Carboneros n’ont qu’un rêve, que leur nouveau stade (qui ouvrira en mars prochain) soit le théâtre d’une épopée digne de celle de 2011 qui les avait vus tomber en finale face au Santos d’un intouchable Neymar (lire Les dignes héritiers). Toute la question sera de savoir comment le groupe aurinegro aura digéré une intersaison des plus animées. Surtout que les deux autres membres du groupe 4 vont être autant de pièges potentiels. Vice-champion du Pérou, le Sporting Cristal de la légende Carlos Lobatón court après ses rêves de gloire d’une finale disputée il y a près de 20 ans époque de la bande à Nolberto Solano. Si on peut regretter de ne plus voir la pépite Beto da Silva, parti (trop tôt) en Europe, on suivra avec une attention particulière la formation du jeune Mariano Soso, élevé à l’école Bielsa au sein des équipes de jeune de Newell’s puis aux côtés de Claudio Vivas et de Javier Torrente. Reste enfin le champion du monde des imprévisibles, Huracán. Après une année 2015 à jouer aux montagnes russes, entre un sauvetage sur le fil en championnat et une finale de Sudamericana perdue aux tirs au but (lire Copa Sudamericana 2015 : Santa Fe, el primer campeón), le Globo sera une fois encore le plus imprévisible et s’annonce comme un véritable cadeau empoisonné pour les autres membres du groupe qui vont une fois encore devoir bloquer l’unique Wanchope Ábila. On leur souhaite bien du courage. 

Copa Libertadores 2016 : présentation des groupes 5 à 8

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L’heure des choses sérieuses a sonné en Amérique Latine avec l’ouverture de la phase de groupe de la 57èmeédition de la plus belle des compétitions de club. Radioscopie, groupe par groupe. Deuxième partie, les groupes 5 à 8.

 

Ce guide est en deux parties.

1ère partie : Groupes 1 à 4

Comment empêcher l’Atlético Mineiro de survoler son groupe. C’est toute la problématique qui va se poser pour les autres membres du groupe 5. Vice-champion du Brésil en 2015, le Galo se retrouve dans une position qu’il affectionne particulièrement : celle de ne pas être favori de l’épreuve tout en ayant une entrée en matière largement à sa portée. Attention tout de même. Car si Mineiro n’a pas encore l’âme d’un favori, son groupe reste l’un des plus solides du continent. Sa défense a probablement perdu son meilleur membre avec le départ de Jemerson pour Monaco mais l’arrivée de l’excellent Frickson Erazo a tout pour compenser ce départ. Le plus gros du recrutement se situe devant. La pépite Juanito Cazares, le pari Robinho viennent ainsi s’ajouter aux Dátolo, Pratto et autres Luan. De quoi largement déstabiliser bien des défenses.

Pour éviter la domination brésilienne, on pourra compter sur l’ambitieux Colo-Colo et l’élégant Melgar. Côté chilien, même si le début d’année est quelque peu poussif, le groupe n’a été que peu modifié même si le départ du maître à jouer Emiliano Vecchio se fait sentir. Mais si Javier Reina prend ses marques, la bande à Valdés et autre Paredes a toutes les qualités requise pour se hisser en huitièmes, à condition de ne pas gâcher ses chances comme l’an passé : l’Albo avait été éliminé à la dernière journée après une défaite face à…l’Atlético Mineiro. Le danger pourrait finalement venir du Pérou avec le champion sortant Melgar. Sous la conduite de Juan Reynoso, le Dominó s’est mis à produire un football offensif et collectif de grande qualité qui en fait l’une des formations les plus agréables à suivre au pays. On attend ainsi avec impatience de voir les chevauchées d’Omar Fernández et les filets trembler sous les coups des Bernardo Cuesta et autres Ysrael Zúñiga. Reste ainsi à trouver une place pour la canteraéquatorienne d’Independiente del Valle. Pour sa troisième participation à une Libertadores, la troisième consécutive, les Negriazules de Sangolquí retrouvent une phase de groupe où ils sont loin d’être donnés favoris. Restent que les hommes de Pablo Repetto se souviendront sans doute qu’en 2014, dans la même situation, ils avaient été éliminés de la course au huitièmes de finale lors de l’ultime journée par le futur vainqueur San Lorenzo (lire Groupe 2 : Botafog'out !). Pour les néophytes, cette Libertadores sera l’occasion de découvrir la pépite Bryan Cabezas, 18 ans.

On évoquait le vainqueur 2014, on le retrouve dans le groupe 6. Cette saison, pas de groupe de la mort comme l’an passé (lire Libertadores 2015 : présentation du groupe 2) mais quelques adversaires dangereux pour la bande à Pablo Guede. Le nouveau Ciclón séduit déjà les suiveurs en Argentine, le peuple cuervo se prend à raison à espérer une deuxième Libertadores dont son San Lorenzo sera à n’en pas douter l’un des prétendants. Attention cependant parce que face aux argentins se dressent quelques jolis pièges. A commencer par le Grêmio de Roger Machado. Troisième du dernier championnat sans vraiment faire de bruit, le Tricolor semble apprécier rester dans l’ombre pour travailler sereinement et finir toujours placé. L’époque des Barcos et autres Marcelo Martins révolue, le club de Porto Alegre pourra s’appuyer sur le merveilleux Miller Bolaños, meilleur buteur des deux dernières Sudamericana, pour faire trembler les filets adverses.

Derrière ces deux favoris logiques sur le papier, deux outsiders qu’il sera difficile de vaincre. A commencer par la Liga de Quito qui fait son retour en Libertadores après trois saisons de disette. Sous la conduite de Luis Zubeldia, les Albos de Quito ont fait de la Casa Blanca une forteresse imprenable (ou presque 5 défaites en 48 matchs avec notamment une série de 19 matchs sans défaite entre février et octobre dernier (16 victoires, 3 nuls)), passant à un penalty de faire tomber River Plate en huitième de finale de la dernière Sudamericana (lire Sudamericana 2015 : favoris bousculés mais vivants). Avec l’arrivée de Claudio Borghi sur le banc, les choses ne devraient pas changer même si les départs des atouts offensifs Michael Jackson Quiñónez, Narciso Mina et Jonathan Álvez devraient tout de même peser. À Carlos Tenorio, Daniel Angulo et les deux milieux offensifs Edson Puch – Brahian Alemán de les faire oublier). S’il est un autre stade où il est compliqué d’aller s’imposer, c’est aussi la Bombonera de Toluca. Sans être spectaculaire (loin de là), les DiablosRojos de José Cardozo restent une valeur sûre de la Liga MX et l’une des équipes les plus difficiles à bouger (au cours des 35 derniers matchs, seuls León et Tigres ont réussi à s’imposer par deux buts d’écart face à Toluca). Si la grande question concernant les équipes mexicaines reste toujours de connaître leur degré d’implication dans l’épreuve, la dernière finale disputée par Tigres ne manque pas de donner quelques envies auprès des engagés mexicains cette année. Lors de sa dernière participation, Toluca avait réussi à s’imposer à deux reprises face au Boca d’un certain Riquelme (lire Boca Juniors 1 - 2 Deportivo Tolucaet Groupe 1 : sans la manière).

Autre représentant mexicain en Libertadores, le dernier finaliste du championnat et accessoirement meilleure équipe de la phase régulière, les Pumas. Autant le dire, un prétendant naturel au titre. Emmenés par une formidable armada offensive Ismael Sosa – Matías Britos – Fidel Martínez – Eduardu Herrera, le groupe de Memo Vázquez a largement de quoi perturber les défenses adverses dans un groupe extrêmement ouvert. Car face aux Felinos, Emelec et Olimpia sont autant d’outsiders à leur portée. Les Electricoséquatorien ont perdu leur diamant Miller Bolaños mais conserve un groupe qui reste sur trois titres de champion d’Equateur consécutifs. Reste à savoir si les hommes d’Omar de Felipe parviendront à éviter le syndrome de la fin de cycle. Si tel est le cas, il y a fort à parier qu’ils seront l’une des menaces principales des Pumas dans leur rêve de huitième de finale. Rappelons que l’an passé, le Bombilloétait tombé pour un tout petit but en quart de finale face au futur finaliste Tigres (lire Tigres 2 - 0 Emelec).

Côté paraguayen, la 40eétoile décrochée au terme d’un finale en apnée (lire Paraguay – Clausura 2015 : Olimpia, la quarantième rugissante) semble désormais bien loin. Avec un groupe renforcé par les arrivées de Julián Benítez, demi-finaliste 2015 avec Guaraní et José Leguizamón, en demi-finale de la Sudamericana avec Luqueño, le Decano a pourtant de quoi faire régner une certaine terreur sur son groupe, ne serait-ce que de par l’habitude prise par les paraguayens à désormais se hisser dans les derniers carrés des Libertadores (4 équipes paraguayennes différentes dans les derniers carrés des 5 dernières éditions dont deux finalistes). Quelle place restera-t-il alors pour le Deportivo Táchira ? Si le football vénézuélien connait quelques moments troubles, l’objectif principal pour les Aurinegros emmenés par César el Maestrico González et le diamant Wilker Ángel sera d’éviter de reproduire le parcours catastrophique de la saison passée qui avait vu Táchira terminer à la dernière place du groupe 8 après avoir notamment encaissé 15 buts en 6 matchs.

Deuxième et dernier représentant chilien en Libertadores cette saison, le « petit » Cobresal va devoir se frotter à un outsider habituel et deux favoris. 30 ans après son unique participation à cette épreuve, le club d’El Salvador retrouve Dalcio Giovagnoli, l’homme qui l’a conduit à l’historique titre décroché lors du Clausura 2015 (lire Chili – Clausura 2015 : Cobresal dans l’histoire) et va devoir s’accrocher pour résister. Car face à lui se dresse notamment un Cerro Porteño qui a certes vu partir Diego Lugano mais qui reste l’une des valeurs sûres du continent. Après le titre perdu en finale en décembre dernier, le Ciclón décide de reconstruire tout en se renforçant. L’excellent César Farías se pose sur le banc et renforce l’effectif par quelques joueurs expérimentés comme Silvio Torales, l’un des éléments clés de la belle campagne du Nacional en 2014 (finale perdue face à SanLorenzo– lire Enfin parmi les grands) ou encore l’ancien manceaux Marcelo Estigarribia.

Mais ce n’est rien en comparaison avec les deux autres membres du groupe. Premier d’entre eux, l’un des favoris de l’épreuve, Independiente Santa Fe. Eliminés pour un but par le futur finaliste Tigres en quarts l’an passé (lire Tigres 2 - 0 Independiente Santa Fe), les Cardenales s’étaient « vengés » en allant décrocher la première Sudamericana de l’histoire de la Colombie (lire Copa Sudamericana 2015 : Santa Fe, el primer campeón). Ils vont désormais s’attacher à aller chercher une Libertadores dont ils seront clairement l’un des favoris. Avec un groupe alliant solidité défensive, impact physique et dynamisme offensif, les hommes de Gerardo Pelusso seront en effet bien difficiles à bouger. Reste enfin le Corinthians. Totalement dépouillé cet hiver (Jádson, Renato Augusto, Ralf, Vágner Love, Gil et Malcom sont partis), le Timão est passé en quelques semaines de grand favori de l’épreuve à outsider. Champion du Brésil sans jamais avoir véritablement tremblé, le Corinthians doit désormais reconstruire mais avec sur son banc Tite, l’homme qui en avait fait la meilleure équipe du Monde en 2012 (lire Coupe du Monde des clubs : Timão do Mundo !), il n’en restera pas moins l’une des équipes les plus redoutables.

Mexique – Clausura 2016 : Monterrey et Pachuca ne lâchent rien

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Sixième journée mexicaine et si les favoris América et Tigres marquent le pas, les deux leaders Rayados et Pachuca en profitent pour reprendre leur distance. Pendant ce temps, Chivas déprime.

Comment bloquer les Rayados et leur énorme potentiel offensif ? A l’heure de tester l’invincibilité de l’Estadio Nuevo Corona, la question hantait les esprits des joueurs de Santos Laguna qui pouvaient, en cas de résultat favorable, revenir à hauteur du leader au coup d’envoi de la journée. La bande à Luis Zubeldia avait en effet accueilli deux matchs de Liga MX dans ce Clausura et était sorti vainqueur sans encaisser de but. L’espoir d’un triplé était donc réel. Le souci est que les offensives des Rayados sont terriblement difficiles à maîtriser. Emmenés par une énorme Edwin Cardona, s’appuyant sur la vitesse des Dorlan Pabón et autres Carlos Sánchez, les Rayados d’el Turco Mohamed sont intenables. Le petit colombien ouvrait le score à la 21ème minute pour ainsi convertir au tableau d’affichage la domination des siens avant d’être impliqué dans le but du break, nouveau coup de génie de son compatriote meneur de jeu. L’écart fait, Monterrey entendait contrôler la suite de la rencontre et allait pourtant se faire peur sur un golazo signé Djaniny mais conservaient leur avance, celle qui leur permettait alors de mettre la pression sur l’ensemble de la Liga MX.

Premier concerné, celui qui clôturait la journée, Pachuca. L’Estadio Hidalgo s’apprêtait à accueillir un Puebla fraichement sorti de la Libertadores mais ne s’attendait probablement pas à vivre le retournement de situation qu’il a vécu. Car chez eux, les Tuzos ont d’abord failli se noyer alors qu’ils avaient parfaitement démarré le match. Le souci pour les hommes de Diego Alonso c’est qu’ils allaient payer très cher les occasions ratées du début de partie, punis par deux contres en trois minutes signés Araújo et Valdéz. L’heure de la réaction avait sonné, Pachuca se remettait alors en ordre de match et reprenait sa domination avant d’être récompensé par un penalty qui ramenait ainsi l’espoir. Le second acte suivait le même schéma. Les joueurs d’Alonso pressaient, dominaient la rencontre, ceux de Marini reculaient au fil des minutes. Mais le score n’évoluait pas alors que le temps filait. Jusqu’aux dix dernières minutes, les plus folles. Christian Bermúdez marquait contre son camps et allait alors faire s’abattre sur les Camoteros un véritable orage. Rodolfo Pizarro donnait l’avantage aux siens d’une frappe lointaine, Jara s’offrait un doublé sur un contre avant que Simón Almeida ne vienne fusiller un Campestrini débordé de toute part. Pachuca s’impose 5-2, signant 4 buts dans les 10 dernières minutes et reste ainsi collé aux basques des Rayados.

América et Tigres freinés

L’affaire est d’autant meilleure que les deux grands favoris América et Tigres ont subi un nouveau coup d’arrêt. Au Volcán, les hinchas des Tigres se souviendront sans doute longtemps du pétard d’André-Pierre Gignac que les médias français ont ensuite passé en boucle en début de semaine, mais les plus pragmatiques rappelleront aux autres que celui-ci fut vain, les Felinos subissant la loi d’un autre buteur, Dayro Moreno, bien aidé il est vrai par un Guzmán peu inspiré. Tout avait pourtant parfaitement démarré pour les joueurs de Tuca. Dominateur d’entrée de jeu, Tigres contrôlait la possession, générait quelques belles situations sur les cages de Federico Vilar, souvent des pieds de l’excellent Jürgen Damm mais ne convertissaient pas. Les Xolos allaient s’en charger. Sur l’une de leurs rares véritables offensives, les hommes d’el Piojo Herrera ouvraient le score, Dayro Moreno enchainant une reprise du droit puis du gauche pour tromper le portier argentin des Felinos. Dans la foulée, Rafael Sóbis voyait rouge, le ciel venait de tomber sur le Volcán. Le début de second acte voyait les Xolos générer quelques belles situations et allaient s’en remettre à Guzmán pour doubler la mise. L’ancien de Newell’s décidait de se la jouer Neuer en sortant loin de ses cages mais ratait totalement son contrôle de la poitrine. Moreno avait suivi, 2-0 Xolos. Le but exceptionnel du français des Tigres avait beau ramener une once d’espoir, le score n’allait ensuite plus évoluer. Herrera et Guzmán pouvaient s’embrouiller au retour des vestiaires, les Xolos ont réussi le coup parfait de la journée et freinent des Tigres qui se retrouvent désormais à cinq points de leur meilleur ennemi de Monterrey.

Coup d’arrêt également pour América. En déplacement à Veracruz, il a aussi été question de golazos, une énorme coup-franc d’Andrade réponse à un enchainement magnifique d’un Sambu absolument intenable. Entre les deux, on a d’abord vu des Tiburones entreprenant qui par manque d’efficacité dans les derniers gestes se sont retrouvés rapidement exposés aux contres des Águilas, l’ouverture du score de Sambueza confortant les joueurs d’Ambriz dans cette option tactique. Il fallait alors que les Tiburones augmentent sensiblement leur niveau de jeu pour espérer revenir au score. Chose qu’ils faisaient en début de seconde période, asphyxiant les Águilas et donc trouvant juste récompense sur la mine envoyée par Andrade à l’heure de jeu. Malheureusement pour Veracruz, alors que les Tiburones semblaient avoir pris le dessus sur leurs adversaires, Gabriel Peñalba était exclu et forçait les hommes de Reinoso à devoir se contenter du partage des points qui, comme le veut la formule, n’arrange personne.

Chivas au bord du précipice, espoir pour les Dorados ?

L’autre point chaud de la fin du Clausura concernera la lutte pour le maintien dans laquelle la situation de Chivas n’en finit plus de préoccuper. A l’Omnilife, le Rebaño accueillait León et a, une fois encore, exposé ses limites. Sans jeu, sans dynamisme et sans collectif apparent, les hommes d’Almeyda ont longtemps semblé condamnés à ne rien pouvoir faire d’autre qu’attendre le moment où la Fiera allait frapper. Ce fut chose faite sur une sortie ratée de Rodríguez qui profitait à l’inévitable Mauro Boselli pour ce qui restera le seul but d’une rencontre ne générant que trop peu d’émotions. La crise couve de plus en plus à Chivas, la situation d’Almeyda ne semble pas encore précaire, les dirigeants ayant préféré s’en prendre à certains joueurs, à commencer un Gullit Peña qui aura vécu 45 minutes de cauchemar face à son ancienne équipe.

La chance de Chivas, on ne cesse de le rappeler, est qu’il y a pire qu’eux. Avec un terrible total de 5 défaites en autant de matchs et aucun but inscrit, les Doradgos avaient semble-t-il emprunté un long chemin de croix qui ne pourrait les conduire que jusqu’à la relégation. Mais si les hommes de José Guadalupe Cruz ont encore connu la défaite ce week-end, offrant trop d’espaces à des Pumas et un Luis Quiñónes dont l’énorme talent est, jusqu’ici gâché par son indiscipline en dehors des terrains, les deux premiers buts inscrits, dont une merveille de Yimmi Chará peuvent non seulement jouer un rôle libérateur, celui d’enfin avoir fait trembler les filets adverses, mais servir aussi dans la reconquête de la confiance, la lanterne rouge ayant finalement fait preuve de caractère. Typiquement ce qu’il manque à Chivas. Reste que le retard est énorme pour Sinaloa qui va devoir tout de même se mettre rapidement à prendre des points s’il veut entretenir le miracle.

Les buts

 

 

Résultats

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Venezuela – Apertura 2016 Copa Traki : Zamora en cavalier seul

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Troisième journée dans la République Bolivarienne du Venezuela qui a vu le Zamora FC enchaîner une quatrième victoire consécutive, voyant déjà ses adversaires directs comme Trujillanos ou encore le Deportivo Táchira lâcher du lest.

Comme nous vous l'indiquions dans notre présentation de l'Apertura 2016 Copa Traki au Venezuela la semaine dernière (lire Venezuela – Apertura 2016 Copa Traki : retour aux choses sérieuses), afin d'alléger le calendrier pour les clubs qui participeront à la Copa Libertadores 2016, le week-end du 06 février voyait deux rencontres comptant pour la 4ème et 10ème journée avoir lieu. Elles opposaient alors le Deportivo Táchira et l'AtléticoVenezuela alors que Zamora recevait Trujillanos. Après le choc de la deuxième journée de championnat entre le Deportivo Táchira et Zamora (1-2), les Aurinegros ont bien digéré cette défaite en remportant la rencontre face à l'Atlético Venezuela (2-1), rencontre où tout s'est joué dans le premier acte avec des buts de Herrera (3ème) et Perez Greco (29ème) alors que l'argentin Rios avait égalisé à la 23ème minute côté Tricolor. De son côté la FuriaLlanera continue d'impressionner et ne s'est pas faite prier pour enchaîner une troisième victoire consécutive avec la réception de Trujillanos et une victoire 3-1 grâce à un doublé de Torres accompagné d'une réalisation de Peraza.

 

La passe de quatre pour Zamora, Caracas accroché, Táchira défait

Ce week-end, le championnat vénézuélien retrouvait un ordre de marche plus classique avec la troisième journée de prévue. Nouveaux droits TV oblige, la troisième journée du Championnat vénézuélien a démarré ce vendredi et a vu Carabobo s'imposer 2-0 face au Deportivo Anzoátegui avant le choc opposant Trujillanos au Deportivo Táchira. Les Aurinegros se sont faits surprendre d'entrée de jeu par les hommes du technicien argentin Matuszyczk, plus précisément à la 13ème minute par Cova, et ont ensuite été incapables de trouver les ressources nécessaires pour revenir dans le match. 1-0 score final, ce qui n'était pas de bon augure pour le Deportivo Táchira avant la réception d’Olimpia cette semaine en Copa Libertadores. Táchira défait ? Cela résonnait comme une énorme opportunité pour le Caracas FC qui se déplaçait sur le terrain du Deportivo La Guaira devait digérer une élimination incroyable dans le temps additionnel au tour préliminaire de la Copa Libertadores face à Huracán malgré sa victoire 2-1 (lire Caracas 1 - 2 Huracán). Cela ne sera pas le cas. Un match soporifique sans aucune réelle intention, aucune inspiration de part et d'autres qui se verra conclure sur le score nul et vierge de 0-0.

Ce dimanche, se déroulaient les autres matchs de cette troisième journée et l'occasion était trop belle pour le Zamora FC de creuser l'écart sur ses concurrents directs. Recevant un MinerosdeGuayana qui n'a toujours pas pris de point dans cette Apertura, la Furia Llanera n'a fait aucun détail en s'imposant 3-0 sur des réalisations de Moreno, Torres et Ramirez et envoie un message très fort aux autres gros poissons du championnat.

A noter aussi la victoire 4-0 de Monagas face à l'Estudiantes de Merida et celle de Petare 1-0 face à Zulia. Dorénavant, Trujillanos, second au classement, pointe à cinq points du Zamora FC alors que le Deportivo Táchira, sur la troisième marche, compte quant à lui six points de retard…

 

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Chili – Clausura 2016 : la surprise Huachipato

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Alors que Palestino et la Católica continue de se promener en tête du Clausura et pendant que Colo-Colo, sans véritablement convaincre, reste placé, la surprise de ce début de tournoi, Huachipato, n’en finit plus de renverser des situations pourtant délicates.

Le retour des Acereros

Douzième du dernier tournoi après une campagne de Sudamericana des plus décevantes (élimination sans gloire au premier tour), Huachipato avait confié son destin à Miguel Ponce. L’ancien coach de la sélection u17 a semble-t-il su trouver les mots pour transformer une équipe moribonde en machine à retourner les situations. Car face aux redoutables Wanderers, le début de match des Acereros avait tout pour les faire plonger. Une énorme erreur de défense permettait au jeune Matías Fernández d’ouvrir le score pour les visiteurs dès la deuxième minute alors que dix minutes plus tard, Ronnie Fernández s’amuse de la sortie précipitée de Nuñez pour creuser l’écart. Mais les nouveaux Acereros ont du caractère. Loin d’être assommés, les hommes de Ponce gardaient leur calme et se mettaient alors à jouer comme si le score était encore nul. Peu avant la pause, une tête de Valber Huerta les relançait avant que, juste au retour des vestiaires, Luciano Vázquez, parfaitement servi par Paraguez ne les ramène dans le match. A 2-2, le match avait tourné, Huachipato poursuivait sur sa lancée et trouvait juste récompense par l’excellent Romulo Otero avant de fermer à double tour la fin de match, réduisant les Wanderersà l’impuissance. Ce retournement de situation permet aux Acereros non seulement de rester invaincus mais surtout de rester au contact des leaders Palestino et Universidad Católica, solidement accrochés à la roue d'un Colo-Colo qui s'est défait d'Antofagasta sur la plus petite des marges après avoir laissé entrevoir une petite amélioration dans le jeu, notamment en première période.

Insatiables leaders

A San Carlos de Apoquindo, la Católica accueillait une Unión Española toujours aussi joueuse mais dont les failles défensives lui avaient jusqu’ici couté très cher. Et face à la machine à but cruzada, ces erreurs ont été payées cash. Pourtant les Hispanos ont offert une véritable opposition au leader. Il ne fallait que huit minutes pour voir les visiteurs ouvrir le score, par Diego Churín, dix pour que Sergio López ne vienne redonner l’avantage aux hommes de Fernando Vergara après l’égalisation de Fernando Cordero. Menée à la pause, la Católica aurait probablement concédé des points lors du dernier tournoi. Mais pendant l’intersaison, les Cruzados se sont offerts deux renforts essentiels : José Pedro Fuenzalida et Nicolás Castillo. Le premier ramenait les siens au score d’entrée de second acte, profitant d’un télescopage entre Cornejo et Berardo pour filer au but, le second allait tuer le match en traduisant la domination des locaux au tableau d’affichage, d’abord sur penalty puis sur une nouvelle échappée dans le dos d’une défense des Hispanos toujours aussi perméable. Si la Católica a souffert pendant 45 minutes, elle aura donc pu s’appuyer sur ses renforts pour assoir encore plus sa domination sur le Clausura. Avec 13 points sur 15 et 18 buts inscrits en 5 rencontres, elle fait un leader naturel.

Mais elle n’est pas seule. Car dans ses pas, Palestino ne lâche rien. Pourtant, le rendez-vous du week-end s’annonçait des plus compliqué pour le Tino de Nicolás Córdova avec un « déplacement » au Nacional pour y « accueillir » une Universidad de Chile au bord de l’implosion. Les premières minutes du match laissaient d’ailleurs à penser que la U allait enfin rebondir. Les hommes de Beccacece montraient un léger mieux dans le jeu mais allaient se faire piéger par un Nicolás Maturana qui profitait parfaitement des largesses défensives de ce Chuncho. A partir du but, tout avait changé. Le Tino se procurait d’autres situations de tuer le match mais allait attendre la fin du second acte pour le faire, après avoir laissé passer un léger orage qui avait pourtant permis à la U de revenir au score, une nouvelle fois sur penalty. Le match devenant alors des plus ouvert, le Tino de Córdova allait s’amuser à exploiter les terribles errements défensifs de la U et César Cortés, seul au point de penalty profitait d’une offrande de Maturana qui venait de s’amuser de la mauvaise sortie de Johnny Herrera pour sceller le score. La U s’enfonce davantage dans la crise et se retrouve désormais à sept points du duo de tête Palestino – Católica.

Concepción coule, San Marcos n’y arrive pas

Ailleurs, la cinquième journée voyait le vainqueur du dernier Clausura, Cobresal, accueillir une Universidad de Concepción au ressort cassé à quelques jours de ses débuts en Libertadores. Dans ce duel d’équipes en attente d’une première victoire, ce sont les Mineros de Giovagnoli qui sont sortis vainqueurs grâce au but de la semaine inscrit par Victor Sarabia (une frappe monumentale du gauche dans la lucarne), plongeant le Campanil dans les profondeurs du classement, évitant la dernière place « grâce » à la présence d’un San Marcos qui a eu beau changer de coach mais qui n’avance toujours pas. A noter qu’un autre club vient de changer d’entraîneur. Après avoir portant ramené un bon résultat nul d’Audax, La Calera vire Miguel Riffo et accueille Leonardo Ramos, l’homme qui avait fait de Danubio le champion d’Uruguay 2014 (lire Uruguay : Danubio au bout de la folie). La mission s’annonce pour le coup bien plus délicate.

Les buts

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Paraguay – Apetura 2016 : le chaos à Olimpia

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Alors que le Decano pouvait surfer sur la vague du succès, le début d’année 2016 vire à la catastrophe. Ou comment passer des sommets aux profondeurs du classement.

Comment le ressort peut-il se casser à ce point ? Après cinq journées de championnat, la question hante les esprits des supporters du Decano et cause bien des tourments aux dirigeants du club. Déjà mal parti dans cet Apertura, Olimpia a en effet coulé face à GeneralDíaz. D’entrée de partie, les Águilas de Luque ne laissaient planer aucun doute, la rencontre serait à sens unique. Les hommes d’Humberto Garcia prenaient d’entrée les commandes, ouvrant le score sur un penalty logiquement accordé pour une main de Candia et dictaient le rythme de la rencontre face à un Olimpia sans la moindre idée. Chaque fois que les locaux prenaient le ballon, le danger planait sur les cages du Decano et lorsque Julio Aguilar doublait la mise en fin de premier acte, la logique était respectée. Certes Olimpia allait revenir dans la rencontre, mais jamais l’espoir d’un retour ne semblait animer les hommes d’Arce. Au contraire, les Águilas allaient marquer deux nouveaux buts pour sceller une leçon reçue par le champion sortant. Battu 4-1, Olimpia se retrouve bon dernier de l’Apertura et vire Francisco Arce, espérant désormais s’offrir les services de Fernando Jubero pour réparer un ressort totalement cassé.

La chance d’Olimpia est qu’aucun autre des habituels prétendants ne réalise un parcours sans faute. Juan Aguilar résumé par exemple la situation de Guaraní en évoquant une phase de transition par laquelle doit passer le club. Le choc de l’élimination au premier tour de la Libertadores digéré, l’Aborigen a enfin décollé en championnat. Pour cela, le dernier demi-finaliste de la plus belle des compétitions continentale est allé chercher un résultat au Feliciano Cáceres face au dernier demi-finaliste de la Sudamericana : le Sportivo Luqueño. La recette fut la même que GeneralDíaz face à Olimpia. Un but inscrit d’entrée de partie par Cáceres, une forte résistance, en infériorité numérique pour repousser les assauts d’un Luqueño entreprenant en début de second acte et un contre mortel peu avant l’heure de jeu pour sceller la victoire. Le Sportivo Luqueño reviendra en fin de rencontre mais la victoire est pour l’Aborigen.

De son côté, le CerroPorteño n’avance pas plus. Opposé à un surprenant et encore invaincu RubioÑú, le Ciclón est tombé sur une équipe bien plus intelligente et ainsi terriblement redoutable qui a attendu le second acte pour frapper, une fois que le Cerro avait fait trembler la barre sur une reprise de José Ortigoza et que, à l’entrée des 20 dernières minutes, Luis Leal ait envoyé une merveille de missile longue portée dans la lucarne de Vargas. Immédiatement, les visiteurs égalisaient et portés par leur désir de victoire allaient chercher un précieux succès dans les ultimes secondes du match sur un nouveau mouvement collectif qui avait réduit les locaux au simple rang de spectateurs. Reste enfin Libertad qui après avoir débuté son Apertura par deux défaites semble enfin se réveiller. Une semaine après avoir battu RiverPlate, le Guma récidive face à un Nacional toujours aussi inquiétant et se replace dans la roue du CerroPorteño.

Les premières places de l’Apertura sont donc pour l’instant réservées aux surprises Deportivo Capiatá et Sol de América qui ont offert une belle opposition lors de cette 5e journée, notamment au cours d’une première période riche en occasions mais qui se sont séparés sur un résultat nul 1-1 qui fige les positions et ne permet donc pas de prendre de l’avance sur les géants.

Les buts

 

 

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Argentine – Primera Division 2016 : l’heure des surprises

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Forte accélération du rythme en Argentine avec la troisième journée placée en semaine. Si Central et San Lorenzo confirment leur statut de favoris, si Boca s’offre une bouffée d’oxygène, c’est au tour de River de douter. Pendant ce temps, les surprises Colón et Tucumán engrangent.

Zona A : Colón régale, River sombre

Lorsque le rythme s’accélère et que la Libertadores approche pour certains, deux positions sont fréquemment envisagées, ne rien changer ou alors prioriser. C’est cette solution que Marcelo Gallardo avait décidé de choisir, alignant une équipe hybride pour accueillir un Godoy Cruz qui ne semblait pas réellement dangereux. Et pourtant. D’entrée de partie, le Tomba passait à deux doigts de sceller le suspense. Diego Vera ouvrait le score dès la 10e minute, Marcelo Barovero se retrouvait contraint de sauver les siens dans la foulée devant Ayoví, Godoy Cruz exploitait à merveille les espaces laissés par une défense de River absente. Les choses se compliquaient lorsque Pisculichi était exclu à la demi-heure pour une faute sur Fernández et n’allaient trouver qu’un bref intermède, l’égalisation d’un Pity Martínez, désormais décisif, en fin de premier acte. Mais au retour des vestiaires, le scénario demeurait identique. Godoy Cruz se montrait le seul capable de générer du danger et allait finir par être récompensé en fin de rencontre sur un missile de Carabajal. River, qui perdait D’Alessandro sur blessure a déjà perdu deux de ses trois matchs et, à quelques jours de débuter la Libertadores, se retrouve à devoir courir après les points perdus.

Car devant, les autres favoris que sont Central et San Lorenzo ne sont pas décidés à perdre du temps. En déplacement du côté d’Avellaneda pour y jouer un Independiente loin d’être convaincant depuis le début du tournoi, Central s’est montré sans pitié. Après un premier acte assez fermé, la meilleure occasion restant pour le Rojo, les Canallas allaient frapper au meilleur moment, dès le retour des vestiaires sur un penalty transformé par Larrondo. Le match avait alors basculé, les hommes de Coudet dictaient le rythme de la rencontre et doublait la mise par Aguirre, parfaitement servi par Montoya. Avec des Denis et autres Méndez trop intermittents, Independiente ne pouvait alors rien espérait et concédait ainsi sa première défaite de la saison, laissant Central fêter ses 9 points en trois matchs. Dans la roue des Canallas, San Lorezno ne lâche rien. Après le succès arraché au Gasometro face à Sarmiento, les hommes de Guede s’en sont remis à un Nicolás Blandi et son jeu de tête pour tranquillement dominer Olimpo au terme d’un match tranquillement maîtrisé par le Ciclón.

Reste qu’à leurs côtés, Central et San Lorenzo se retrouvent pour l’instant avec une surprise nommée Colón. Au Cementerio de los Elefantes, le Sabalero a donné une véritable leçon de football à un Belgrano qui sortait pourtant d’un beau succès au Kempes face à River. Emmené par un Alan Ruiz stratosphérique et surtout un duo Ledesma – Poblete redoutable au milieu, véritable cœur du jeu des hommes du très bielsista Darío Franco, la meilleure attaque d’Argentine a tué le match en une mi-temps avant d’accumuler les situations en seconde période. Au point que le succès 3-0 a des airs de minimum syndical pour les Piratas de Zielinsky. Colón trône ainsi en tête de la zona A et ira défendre sa place à Mendoza ce week-end.

Ailleurs dans ce groupe, notons le large succès d’un Vélez retrouvé sur la pelouse d’un Argentinos bien préoccupant (au point d’encaisser un doublé de Mariano Pavone), la deuxième victoire du Lobo grâce à un doublé du cadet des Bou, Walter et le premier point pris par Quilmes face à Banfield qui permet au Cervecero de laisser Olimpo seul à la dernière place du groupe.

Zona B : Boca respire, Tucumán et Lanús engrangent

S’il était un déplacement qui était particulièrement attendu lors de la troisième journée, c’était bien celui de Bocaà San Juan. Attirés par l’odeur du souffre et les perspectives de dernier match d’el Vasco Arruabarrena, les regards se portaient ainsi sur ce Boca, incapable de marquer de de gagner qui rendait visite à un San Martín sans réelle inspiration. Peu pressé, rarement mis en danger, Boca en a alors profité pour se rassurer dans le jeu, prenant le temps d’essayer de construire mais ne parvenant que trop rarement à se montrer réellement dangereux. C’était pourtant en toute logique que Carlos Tevez allait enfin libérer les Xeneizesà moins de 10 minutes de la pause et offrir ainsi les premières joies d’une ouverture du score aux siens. Boca allait alors se replier lors du second acte, signe que tout n’est pas encore redevenu comme avant, mais ne se retrouvait jamais réellement menacé par les centres inoffensifs de San Martin. Il n’en reste pas moins que Boca s’offre une première victoire synonyme de bouffée d’oxygène pour son coach et peut enfin travailler dans un relatif calme en vue de la quatrième journée.

D’autant que du calme, les Xeneizes vont en avoir besoin, le prochain visiteur de la Bombonera n’étant autre que Newell’s. Quelques jours après avoir assisté au départ de son coach Lucas Bernardi et alors que l’identité de son successeur n’est pas encore connue, la Lepra accueillait le Racing et s’est réveillée de manière brutale, bien aidé il est vrai par le choix de Sava d’aligner une équipe alternative pour l’occasion. Le début de match était équilibré, les deux équipes montrant de belles intentions dans le jeu et la partie basculait sur un débordement de l’excellent Luis Advincula qui s’amusait côté droit avant de servir Insúa pour le 1-0. Dès lors, les contres leprosos allaient être fatals. Un but de Schmidt contre son camp avant la pause, l’exclusion de Noir quelques instants plus tard puis une seconde période au cours de laquelle la furia noire et rouge faisait exploser LaAcademia plus tard, Newell’s s’impose 5-0 qui, s’il ne peut faire oublier la leçon reçue lors du Clásico permet de respirer. Côté Racing, à quelques jours d’entrer en phase de groupe de la Libertadores, il va désormais falloir penser à se rassurer. Rien de mieux qu’un Clásico de Avellaneda pour cela.

Si Boca et le Racing sont donc déjà en retard sur les prévisions, l’Atlético Tucumán et Lanús en profitent. Fort de son succès à la Bombonera, le Decano a capitalisé celui-ci par une troisième victoire en autant de matchs devant Unión, ne dominant pas de la tête et des épaules la rencontre mais profitant de la réussite de Cristian Menéndez, aligné à la place de Zampedri suspendu, pour s’imposer 2-0. De son côté, le Granate ne s’est pas non plus montré véritablement brillant mais qui n’a pas réellement eu besoin de l’être face à des Gasoleros peu dangereux si ce n’est sur des frappes lointaines ou des centres manqués terminant sur la barre (comme celui de Cristian Chimino à dix minutes de la fin du match), seul frisson du deuxième acte. Et comme pendant  ce temps l’immortel Pepe Sand avait ouvert le score sur penalty, Lanús réussit son 3 sur 3 et pointe au sommet du groupe, en attendant peut-être Aldosivi dont le match face à Huracán a logiquement été reporté.

Ailleurs, pendant que Tigre rentre de La Plata avec un bon nul, notons la première victoire de la saison pour Defensa yJusticia qui atomise un AtléticoRafaela dont la victoire en ouverture face au Globo n’était semble-t-il qu’une simple éclaircie.

Les buts

 

 

Résultats

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Bolivie – Clausura 2016 : pression sur Sport Boys et The Strongest

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Qu’importe la Libertadores, le Clausura bolivien ne ralentit pas, quitte à reporter certaines affiches et offrir un classement en trompe l’œil.

Le choc entre Sport Boys et The Strongest reporté pour cause de Libertadores, l’occasion était parfaite pour les autres leaders et prétendants au titre de mettre un coup de pression. Pendant que le Nacionalécrasait Ciclón et qu’Universitario freine un Blooming qui restait sur deux victoires de rang, JorgeWilstermann se rendait à Oruro pour y défier un San Joséà l’arrêt et voulait en profiter pour reprendre sa marche en avant après trois nuls. L’occasion a été parfaitement saisie. Largement supérieur au Santo, les rouges ont tranquillement contrôlé la partie, bien aidé par une ouverture du score d’entrée de match par Marcelo Bergese qui profitait d’une défense encore restée aux vestiaires. Wilstermann pouvait alors dérouler et n’avait pas besoin de construire ses offensives pour être dangereux. Lancé par une passe Ave Maria, Pirchio doublait la mise pour des visiteurs forcés d’enfoncer le clou en seconde période suite à la réduction du score du Santo. Jorge Wilstermann s’impose sans trembler face à un San José qui devrait penser à recadrer les plots qui lui servent de défense pour espérer autre chose que de douloureuses déconvenues et met donc la pression sur les poursuivants.

A ses côté, l’autre grand gagnant de la journée est l’ambitieux Bolívar. Au Siles, les Celestes se sont reposés sur l’excellent Juanmi Callejón pour s’imposer mais n’ont clairement pas convaincu, offrant un triste spectacle à leurs hinchas qui en ont profité pour les siffler une bonne partie de la rencontre. Bolívar n’a en effet jamais su hausser le rythme si ce n’est par à-coups en première période, ouvrant le score au bout des arrêts de jeu sur un penalty de l’espagnol. Les entrées de Juan Carlos Arce pour Gastón Cellerino et de Jaime Arrascaita pour Iván Borghello apportaient un peu plus d’envie côté Bolívar en début de seconde période avant de nouveau de s’endormir. Fort heureusement pour les Celestes, Petrolero ne se montrait pas réellement dangereux, Callejón pouvait alors sceller le sort de la partie en toute fin de rencontre. Bolívar reste dans la roue de Jorge Wilstermann.

 

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Pays-Bas - Eredivisie 2016 : L'AZ solide, Feyenoord en crise

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En 2016, les journées se suivent et se ressemblent pour l'AZ qui ne cesse de grimper au classement à l'inverse de Feyenoord qui ne cesse de couler. Retour sur la 23e journée d'Eredivisie.

En grande forme avec 6 victoires consécutives avant son déplacement à Almelo pour un choc face à Heracles, l'AZ avait l'occasion de se rapprocher du podium. D'entrée, Janssen donne l'avantage aux siens en signant son 14e but de la saison. Très solide, l'AZ prendra jusqu'à trois buts d'avance avant que Bruns ne réduise le score avant la mi-temps pour donner un infime espoir à Heracles de revenir dans le match. En seconde période Jahanbakhsh redonne trois longueurs d'avance à l'AZ avant que Fledderus puis Wergorst ne réduise le score et offre une fin de match haletante. Mais Bruns contre son camps puis Rienstra achèveront le suspens pour la septième victoire en autant de match pour l'AZ (3-6) qui se retrouve à un tout petit point de la 3e place occupée par Heracles.

Dynamique totalement opposée pour Feyenoord. Sous une météo exécrable du côté de Zwolle où la neige se mêlait à la pluie, Feyenoord a une nouvelle fois pris une claque. Incapable de fournir du jeu, les hommes de van Bronckhorst concèdent l'ouverture du score par Veldwijk avant que van Beek n'égalise sur corner, l'unique occasion du match pour Feyenoord. Au retour des vestiaires, van Beek se fait éliminer grossièrement par Veldwijk qui donne l'avantage au PEC. En toute fin de match, Ehizibue, auteur d'un sublime raté, se rattrape pour conforter la victoire de Zwolle (3-1). Un résultat qui relance l'équipe après quatre matchs sans victoire. Avec une 6e place au classement, Feyenoord plonge mais reste néanmoins dans la course à l'Europe. Au cours de la semaine, Dick Advocaat a été appelé en « superviseur » de van Bronckhorst. Promis, rien à voir avec l'affaire Courbis-Montanier-Rennes.

Devant, l'Ajax et le PSV se livrent toujours bataille puisque l'Ajax est allé s'imposer à Groningen (1-2) tandis que le PSV n'a laissé aucune chance au NEC (0-3). Les deux équipes sont toujours séparées d'un point. Vitesse retrouve enfin des couleurs avec sa large victoire sur Heerenveen (3-0) de même qu'Utrecht qui s'impose face à Cambuur (0-2).

Comme annoncé la semaine passée, Cambuur est la nouvelle lanterne rouge du championnat puisque DeGraafschap, à défaut de gagner, ne perd plus après son nouveau match nul cette fois si face à Willem (0-0). Le promu double Cambuurà la différence de but. Twente continue sur sa lancée en s'imposant face à Roda (0-1) et voit la zone de relégation s'éloigner. A noter le match fou entre Excelsior et l'ADO, remporté par cette dernière (2-4). Bien que mené à la 78e, l'ADO s'imposera grâce à un doublé de van der Heijden (78e, 86e) et un but de Havenaar (89e).

 

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Classement

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Une semaine sur LO, saison 1, épisode 15

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Une dose d’Argentine, un passage au Paraguay et au Mexique, un soupçon de Libertadores et une rétro carioca, une semaine sur LO saison 1, épisode 15.

Bonjour à tous et on reste en Argentine cette semaine pour le recibimiento qui, les plus perspicace l’auront remarqué, ne date pas du week-end dernier mais du précédent, celui des hinchas de l’Atlético Tucumán réalisé à l’occasion du match du retour du Decano en Primera Division, c’était face au Racing. Et cela nous permet d’enchaîner immédiatement sur les news de la semaine.

Ce qu’il faut retenir

Car on va commencer en Argentine avec ce fameux Decano qui s’amuse à bousculer l’ordre établi après trois journées du Torneo 2016. Après s’être offert donc le Racing chez lui, Tucumán n’a rien trouvé de mieux que d’aller s’imposer à la Bombonera avant de confirmer à domicile face à Union. Trois matchs, trois victoires, le promu est leader du groupe B aux côtés de Lanus. Dans ce groupe B d’ailleurs, ce n’est pas la joie côté Racing et Boca. La Academia n’a toujours pas gagné le moindre match alors que Boca ne s’est pas rassuré mais à apaisé temporairement le climat en s’imposant à SanMartin. Reste que les deux favoris du groupe, ont déjà du retard. Dans le groupe A en revanche, Central et San Lorenzo sont partis comme des fusées. Les Canallas font trois sur trois, San Lorenzo deux victoires un nul mais tous deux sont déjà extrêmement convaincants. Comme peut l’être d’ailleurs la surprise Colon qui pour l’instant est plutôt intéressante à voir jouer et je vous y encourage. L’entraîneur, Dario Franco est un disciple de Bielsa et ça se voit. Et River me direz-vous ? Bein c’est pas la joie. Après le carton face à Quilmes on se disait que Riverétait de retour, sauf que derrière, deux matchs ratés, deux défaites et pas une crise mais pas loin avant jouer Central et d’ouvrir en Libertadores. Rien que ça.

Puisqu’on évoque la Libertadores, la phase de groupe a débuté avec, il faut le dire, un premier coup de tonnerre, la défaite de São Paulo chez lui face à The Strongest. Pour le reste pas d’énormes surprises. On a eu un super match entre le River uruguayen et Palmeiras qui a fini sur un 2-2, le Corinthians et Mineiro ont fait le boulot en déplacement (respectivement à El Salvador face à Cobresal et à Arequipa face à Melgar), Peñarol a pris un point au Pérou, Colo-Colo aussi en Equateur et surtout les mexicains ont tout cassé, Toluca a plié Grêmiio quand les Pumas ont écrasé Emelec.

Puisqu’on est au Mexique, restons-y. Six journées ont été disputées lors du Clausura, on tourne toujours à près de 2.8 buts par match, toujours aussi peu de 0-0 (un seul en 53 matchs) et deux leaders qui s’amusent bien. Les Rayados avec un Cardona qui semble décidé à remplir les 5 merveilles chaque semaine et Pachuca qui s’amuse à cartonner tout ce qui passe. Derrière, Tigres et América ne sont pas loin avant de se préparer à leur quart de finale de CONCAChampions. Pour les deux du fond, c’est la Ligue des Champions de la CONCACAF. Et j’en profite pour vous donner rendez-vous puisque cette année, elle sera diffusée sur MCS et j’aurais donc le plaisir d’être au micro pour Tigres – Real Salt Lake et Los Angeles Galaxy – Santos Laguna. Deux très belles affiches des quarts où les clubs de MLS vont enfin tenter de mettre fin à la domination mexicaine. On a envie de leur souhaiter bien du courage.

Pour terminer notre tour du continent, on va retourner plus au Sud, au Paraguay où pour l’Apertura on s’attendait à une nouvelle lutte entre les deux derniers « finalistes » du dernier Clausura Olimpia et Cerro Porteño avec pourquoi pas, le retour de Libertad. Et au final après 5 journées rien tout cela. Olimpia est catastrophique, sort d’un carton 1-4 face au modeste General Diaz, enchaîné par une défaite en Libertadores et se retrouve dernier. Le Cerro Porteño ne va guère mieux avec déjà deux défaites, dont une qui pique un peu à domicile face à Rubio Ñú tout juste teinté par un bon point pris en Colombie en milieu de semaine. Bref, rien de transcendant, et un championnat qui pour l’instant dominé par deux surprises, Capiata et Sol de América. Du coup, côté Decano on a viré Francisco Arce, on prie pour récupérer Fernando Jubero et donc on aborde le Clasico du week-end face au Cerro donc dans la joie et l’allégresse. Puisqu’on parle de clasico, passons à la rétro.

La rétro

Ce week-end au Brésil, les championnats d’Etats seront notamment animés par un match mythique comptant pour la cinquième journée du Carioca : Fluminense accueille Flamegngo. Il me paraissait donc naturel pour ne pas dire obligatoire de consacré la rétro à l’un des plus grands classico brésiliens (si ce n’est le plus grand), le mondialement célèbre Fla-Flu. D’autant que ce match est bien évidemment souvent décisif ou en tout cas a souvent été décisif dans la course au titre Carioca, je rappelle que ces deux équipes sont les plus titrées dans le Carioca (Flamengo 33 titres, Fluminense 31, Vasco avec 21 et Botafogo avec 20 suivant au palmarès). Bien évidemment il y a énormément de choses à dire sur un Fla-Flu. Imaginez, Fluminense est créé en 1902 notamment par Oscar Cox, un brésilien d’origine britannique et est à l’époque le club de l’aristocratie. Le club dispute ses premiers matchs au début du XXème siècle et remporte son premier Carioca en 1906. De son côté Flamengo est créé en 1905 d’abord en tant que club d’aviron dans lequel le football n’arrive qu’en 1911 justement grâce à des joueurs issus de Fluminense qui s’étaient embrouillés avec les dirigeants du Flu et avait donc décidé d’aller voir ailleurs et surtout de suivre leur capitaine Alberto Borgerth qui faisait de l’aviron pour Flamengo. Donc vous imaginez qu’il y a énormément de choses à raconter sur les Fla-Flu, de ces luttes des classes (aujourd’hui passées, c’est un peu comme un BocaRiver, ceux qui continuent de penser que cela oppose les classes populaires pro-Boca aux classes supérieures pro-River ont plusieurs décennies de retard mais bon), aux luttes pour les titres, l’histoire est riche. Pour info, le premier est disputé en 1912 et il remporté par le Fluminense 3-2, le premier but ayant été inscrit par Edward Calvert dès la première minute de jeu. Le joueur reste dans l’histoire pour ce but sachez qu’il a joué une dizaine de matchs avec Fluminense et n’a inscrit que 2 buts dont l’historique donc. Donc voilà, 1912 – 2016, un siècle d’histoire, c’est beaucoup. Alors on va en choisir un et pas n’importe lequel forcément on va s’arrêter en 1963.

1963, c’est l’année de naissance de Mourinho, de Bernard Lama, de JPP, ou encore de Carmelo Michiche, en Europe c’est l’année du premier titre continental anglais (Tottenham qui gagne la C2 face à l’Atlético), du premier titre en Coupe des Clubs Champions pour un italien (le Milan AC qui bat le Benfica d’Eusebio, double tenant du titre, en finale) mais c’est aussi l’année d’un record particulier non seulement au Brésil mais surtout dans le monde, record détenu donc par Flamengo et Fluminense. Car le 15 décembre 1963, Flamengo accueille Fluminense au Maracanã pour ce qui est finale du Carioca. On joue en effet la 24e et dernière journée du championnat et Flamengo mène la course avec un point d’avance sur Fluminense. Un nul suffit donc au Mengão pour décrocher son 14e titre, le premier depuis huit ans face à son ennemi qui lui attend depuis 4 ans. Alors si le match reste dans l’histoire ce n’est non pas pour son résultat, même si le 0-0 permet à Flamengo d’être champion mais pour ses tribunes. Car ce jour-là, ils sont 194 603 à se masser dans le stade (plus 177 000 payants) chiffre qui constitue le record du monde pour un match de club. Les deux équipes vont ensuite continuer d’écrire l’histoire de l’Etat mais aussi du Brésil, ils vont connaître une période dorée dans les années 70, époque au cours de laquelle par exemple Fluminense signe des joueurs comme Rivelino – époque de la Maquina Tricolor– et surtout début des années 80 pour le Flamengo d’un certain Zico, ce Flamengo qui gagne la Libertadores 81 sur un doublé de leur génial 10 face à Cobreloa et qui atomise le Liverpool de Grobbelaar et Dalglish en finale de l’Intercontinentale. C’est justement cette consécration continentale qui manque encore à Fluminense même si le Tricolor a joué deux finales récemment, toutes perdues face au même adversaire, la LDU. Mais cela, on reparlera sans doute un jour.

Voilà c’est ainsi que je vais clore ce 15eépisode d’une semaine sur LO, je vous remercie encore et toujours de le suivre avec attention, je vous invite, encore et toujours, à le partager au maximum sur vos réseaux sociaux préférés et je vous laisse, comme toujours, avec les 5 merveilles de la semaine. Abrazo a todos et à la semaine prochaine !

 

Six choses que la K League peut apprendre de la MLS : les stades

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La MLS et la K League, deux championnats à suivre sur Lucarne Opposée, connaissent des dynamiques opposées. Tandis que la MLS est en plein essor, la K League tarde à prendre son envol. LO vous propose donc la traduction d'une série d'articles rédigés par Ryan Walters pour le site K League United intitulés « Six choses que la K League peut apprendre de la MLS ». Premier épisode, les stades.

Même si les deux mondes sont séparés et utilisent des techniques différentes pour développer le football dans leur pays, il y a de nombreuses similitudes entre la K-League et la MLS. Tout d'abord, les deux ligues ont été créées suite à l'organisation d'une Coupe du Monde. En échange de l'organisation de la Coupe du Monde 1994, l'United States Soccer Federation a sélectionné la Major League Professional Soccer comme la première ligue américaine. En février 1995, la Major League Soccer est officiellement créée et débute en 1996 avec dix équipes. La même année, la Corée du Sud obtient la co-organisation de la Coupe du Monde 2002 avec le Japon et deux ans plus tard, en 1998, l'ancienne Korean Super League est transformée en K-League. La saison inaugurale de 1998 se déroule elle aussi avec 10 équipes. Depuis leur lancement, les deux ligues ont connu un grand nombre de hauts et de bas. Sur le terrain, il est préférable d'imaginer que la majorité des années 1990 n'a pas existé pour la MLS (moins on en dit sur l'épreuve de pénalty pour désigner le vainqueur d'un match nul, mieux c'est). En dehors, la ligue s'est étendue et a été rapidement forcée de contracter deux nouvelles équipes et dû lutter pour capter l'intérêt du public dans un paysage sportif américain déjà surchargé. En fait, il a fallu attendre la Coupe du Monde 2002 en Corée du Sud pour que ces deux ligues connaissent une renaissance et grandissent jusqu'à leur état actuel. Au cours de cette Coupe du Monde, les Etats-Unis ont fait tomber le Portugal et sorti leur rival mexicain 2-0 (mieux connu comme dos a cero chez les supporters de l'USMNT) pour accéder au premier quart de finale de leur histoire. La Corée du Sud a épaté le monde entier en battant l'Italie et l'Espagne pour accéder à la demi-finale. Le parcours des deux nations dans cette Coupe du Monde (comprenant un match nul 1-1 entre elles dans la phase de groupe) a rallumé la flamme du football dans les deux pays.

10 ans plus tard, chaque ligue a grandi mais leurs trajectoires ne sont pas tout à fait les mêmes. Dans pratiquement chaque domaine, la MLS continue de se développer positivement. Son affluence moyenne en 2015 est de 21 574 spectateurs, un record et une augmentation de 64% par rapport au chiffre de 2000 qui était d'une affluence moyenne de 13 756 spectateurs. Actuellement, la MLS possède un contrat TV de 8 ans pour 720 million de dollars. De plus, la MLS a exigé des frais d'expansion de 100 million de dollars pour des équipes comme New York City et Los Angeles FC et continue de chercher de nouveaux marchés pour plus d'équipes. Pendant ce temps, la K-League a connu une affluence faible de 7 727 spectateurs l'an dernier, signé un contrat pour les droits TV à hauteur de 5 million de dollars et cherche à créer une nouvelle équipe à Gangwon.

De toute évidence, la croissance d'une ligue est une question complexe et une multitude de facteurs à prendre en compte ont mené ces deux ligues à ce qu'elles sont aujourd'hui. Les Etats-Unis peuvent beaucoup plus facilement attirer des revenus publicitaires et la MLS n'a pas été frappé par un scandale de corruption comme la K-League en 2011, pour ne nommer que celui-ci. Je n’ai pas la solution à tout ce qui freine la K-league, sinon je ne serais probablement pas en train de blogguer mais je serais plutôt assis à un bureau en train de gérer le spectacle. Je suis tout aussi conscient que la MLS n’est pas la référence mondiale des championnats et n’est pas même dans le top 10 quelle que soit la personne à qui vous demandez. De plus, cette série d’article ne signifie pas que la MLS pourrait apprendre une chose ou deux de la K-league, au contraire. Mais la K-League et la MLS ont une histoire similaire et étaient dans des dispositions comparables il y a plus d'une décennie. Aujourd'hui, sans aucun doute, elles sont dans des dispositions très différentes. Il est donc utile de  s'interroger sur ce que la K-League peut apprendre de la MLS. Six choses plus précisément qui vont de la structure de la ligue à l'économie en passant par les supporters et les moyens d'augmenter l'affluence dans les stades coréens.

Il ne faut pas aller plus loin que la saison 2013 de la MLS, remportée par le Sporting Kansas City pour voir la différence qu'un stade approprié peut faire. Parmi les membres fondateurs de la MLS, les Kansas City Wizards ont joué leurs douze premières saisons dans le stade de NFL, l'Arrowhead Stadium d'une capacité de 76 416 places. Dans ce stade, impossible pour la franchise de MLS de créer une atmosphère de match et de la faire ressentir à la télévision. Avec une moyenne de 10 000 spectateurs par match entre 1996 et 2007, le stade accusait toujours plus de 65 000 sièges vides laissant ainsi une impression de vide à la TV.  En 2011, l'équipe a déménagé pour son stade actuel, le Sportink Park d'une capacité de 18 467 places. Ainsi, même s'il y a toujours une moyenne de 10 000 spectateurs par match, il n'y aura que 8 500 sièges vides et la section pour les supporters pourra alors être entendue dans tout le stade. C'est aussi bien plus présentable à la TV que d'avoir un stade à moitié plein au lieu d'un stade à 80% vide. Toutefois, couplé à un changement de nom (Wizards est alors remplacé par Sporting du nom de la franchise), le club a poussé l'expérience du supporter dans le stadeà l'avant-garde de sa stratégie et bénéficie depuis quatre ans de matchs à guichets fermés à domicile.

Revenons-en aux 56 000 sièges vides alors que beaucoup de stades autour du monde n'ont même pas une capacité de 50 000 places. En dépit de ces chiffres, l'Arrowhead Stadium était la meilleure option dans les premières années de la franchise pour s'assurer de ne pas disparaître avant de dépenser l'argent nécessaire à la construction de son propre stade. Il est en effet plus facile de revenir sur un accord concernant le loyer d'un stade de NFL que sur des millions de dollars investis pour son propre stade en cas de faillite de la MLS. Donc, la nécessité de jouer dans un stade trop grand est compréhensible, mais le déménagement et le succès qui ont suivi furent nécessaires pour la croissance de la franchise.

En ce moment, la K League se retrouve dans une situation similaire avec une capacité de stade qui dépasse largement la fréquentation moyenne. Bien que l'idée des municipalités et de la ligue de réutiliser les sites abandonnés de la Coupe du Monde et des Jeux Olympiques est louable, il est un point où elle est un mal pour la popularité du sport. Il y a, en effet, une moyenne de 29 000 sièges vides par match. Un chiffre bien plus important que la capacité de quatre stades accueillant des équipes de K-League. Cela a un impact dramatique sur l'expérience du supporter lorsqu'il se rend au stade.

Affluences pour la saison 2015 de K-League

L'équipe la plus touchée par cette situation est Busan I'Park qui a joué tous ses matchs, sauf un, à domicile dans l'Asiad Main Stadium d'une capacité de 53 926 places. Il n'y avait aucune chance que la moyenne de 3 339 spectateurs par match puisse faire assez de bruit et créer une atmosphère de match pour combler le creux imputable aux 50 000 places vides. D'autant plus que le stade possède une piste d'athlétisme qui éloigne le supporter du terrain. Il est impossible de ne pas remarquer le vide immense qui vous entoure tout en essayant de vous concentrer sur le match.  Ce club se trouve donc dans une situation similaire au Sporting Kansas City avec un stade beaucoup trop grand, et un déménagement est nécessaire. Voilà pourquoi Busan I'Park a déjà commencé à jouer quelques matchs au Gudeok Stadium et sa capacité de 12 349 places. Si la fréquentation reste la même, les sièges vides ne seront alors qu'au nombre de 9 000 par match. Comme l'a expliqué plus en détail Jae-hyeok Lee, il y a encore beaucoup de chose à faire au Gudeok Stadum, mais il s'agit d'un pas dans la bonne direction.

Cependant, même si Busan fait tous les travaux au Gudeok Stadium et obtient une belle enceinte, il reste encore un très grand nombre de sièges vides dans tout le pays. Un des géants de la ligue, le FC Seoul, n'est pas à l'abri et joue régulièrement devant plus de 49 000 places vides. De plus, le Gwangju FC (41 930), Daejeon Citizen (38 042), Ulsan Hyundai (37 823) et Suwon Samsung Bluewings (30 764) jouent tous avec plus de 30 000 places inoccupées. Le stade de la Coupe du Monde de Jeju rate de peu la barre avec 29 115 places vacantes par match. Uniquement les stades de Jeonnam (9 947) et Pohang (8 205) ont moins de 10 000 places vides par match. Lorsque le nombre de sièges vides est plus important que le nombre de supporter à hauteur de 5 pour 1, les cris des supporters seront à coup sûr noyés dans l'immensité du silence que font régner les sièges vides. Ce phénomène ne peut pas être inversé à l'aide de billets gratuits. La solution passe par un déménagement puisque les supporters ne viendront pas dans un stade vide qui rend le match désagréable à suivre.

Il est bien plus plaisant pour les supporters et les joueurs que d'être dans un Soccer Specific Stadium (SSS). Plus qu'un simple terrain de football, les SSS sont construits pour offrir du confort et des commodités aux supporters ainsi qu'une meilleure vue sur le match. Fini les sièges trop hauts avec une mauvaise vue sur le terrain. Fini les pistes d'athlétismes autour du stade pour le rendre polyvalent (qui existent encore dans certains stades de K League Classic et pratiquement dans tous les stades de K League Challenge) et qui réduisent la connexion entre le supporter et le jeu. Avec les SSS, les supporters sont proches du terrain et peuvent ainsi entendre le bruit de la balle ou encore les instructions d'un jouer à un autre. Les supporters peuvent sentir le match. Pour une ligue avec une aussi faible affluence comme la K-League, c'est une chose primordiale pour donner envie aux spectateurs de revenir.

L'expérience du supporter seule n'est pas suffisante pour convaincre les propriétaires de dépenser leur argent dans un nouveau stade, mais un nouveau stade confère aussi des avantages pour les joueurs et pour l'équipe. L'avantage majeur est d'être prioritaire pour l'occupation du stade et son organisation. Cela inclut le calendrier, le choix des publicités et leur emplacement ainsi qu'un regard sur tous les autres évènements que peut accueillir l'enceinte. L'an passé, le Gwangju FC a été contraint de jouer un grand nombre de ces matchs à l'extérieur (en juin-juillet) puisque son enceinte, le Gwangju World Cup Stadium, était occupée par les 2015 Summer Universiade. Un fois terminé, cet événement a laissé le terrain dans un piètre état. Ainsi, non seulement l'équipe était dans une situation désavantageuse en jouant plusieurs fois de suite à l'extérieur (alors qu'en K-League les équipes à l'extérieur n'ont pas souvent l'occasion de gagner) mais lorsqu'elle est revenue sur sa pelouse, celle-ci était abîmée par la compétition universitaire. Le second avantage des SSS, parfaitement symbolisé par la MLS, est les résultats obtenus par l'équipe qui s'en dote. Trois ans après avoir emménagé dans le premier SSS de la MLS, Columbus Crew a remporté l'US Open Cup en 2002 et le championnat en 2008. Les Colorado Rapids ont gagné le championnat en 2010 seulement trois ans après avoir pris possession de leur SSS. Le Sporting Kansas City a eu besoin de deux ans à peine pour inscrire un titre à leur palmarès suite à leur emménagement dans le Sporting Park. Bien évidemment, la construction d'un stade ne garantira pas à coup sûr des titres à une équipe, mais les franchises MLS ont démontré que cela pouvait être une aide.

Les stades sont une première chose que la K-League peut apprendre de la MLS. La suivante concerne le marketing que nous aborderont dans une seconde partie.

 

Par Ryan Walters, traduit de l’anglais par Baptiste. Article original à lire ici.

L’histoire d’un nom (14) : Alianza Lima

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Retour de notre série « L’histoire d’un nom » avec aujourd’hui un voyage au Pérou, sur les traces d’un club qui vient de fêter ses 115 ans ce 15 février : Alianza Lima. Retour sur plus d’un centenaire d’histoires de légendes et de tragédies.

Le club du peuple

Dans Clubes y barras en Perú: Alianza Lima y Universitario de Deportes, Aldo Panfichi, Jorge Thieroldt résume la naissance de l’Alianza Lima : « Il y a trois facteurs sociaux et culturels qui vont concourir à le socle de l’identité de l’Alianza Lima : le sentiment communautaire du barrio, la culture urbaine de la population noire et métisse, l’appartenance à la classe ouvrière. » 

Comme dans bien des pays du continent, le football arrive au Pérou apporté par les migrants britanniques à la fin du XIXème siècle (lire Des élites aux masses : les premiers pas du football au Pérou). D’abord propriété exclusive des élites péruviennes, le football se diffuse peu à peu et envahit les classes populaires, s’insinue au cœur des barrios des différentes villes du pays. Afin de pouvoir participer à ces affrontements entre quartiers, la 15 février 1901, un groupe de jeunes du calle Cotabambas en pleinbarrio de Chacaritas, soit à quelques encablures de Santa Sofia, le camp du Lima Cricket, l’un des premiers clubs du pays, propriété de la classe aristocratique de la ville, décident de fonder leur club, le Sport Alianza, du nom d’un cheval appartenant au Président de la République du Pérou, Augusto B. Leguía. Les membres fondateurs, pour la plupart fils d’immigrés italiens et chinois, tous âgés de 7 à 18 ans. Pendant ses premières années, le club se cherche des adversaires dans les différents quartiers de la ville et participe à la création de la Liga Peruana de Fútbol, première association de club au Pérou qui voit le jour début 1912 et dont il remportera deux titres à la fin de la décennie.

L’identité aliancista

Il faut attendre les deux décennies suivantes pour que le club trouve sa réelle identité. Devenu Alianza Lima dès 1920, le club blanquiazul va alors devenir le club de la population afro-péruvienne grâce aux ouvriers et au quartier populaire de La Victoria. Suite aux transformations industrielles qui touchent Lima, de nouveaux districts populaires voient le jour comme celui de La Victoria, mais aussi ceux des classes moyennes et aidées de San Isidro, Miraflores, Magdalena et Barranco. Dans ce contexte, le club n’est plus uniquement celui du barrio de Cotabambas mais s’étend jusqu’à être celui de La Victoria. Il devient alors le symbole des afro-péruviens, un lieu de construction et de prestige personnel et collectif pour une population noire jusqu’alors discriminée socialement grâce notamment à un homme qui change le club à tout jamais, Alejandro Villanueva.

Né en 1908 à Rimac, Alejandro Manguera Villanueva fait ses débuts avec les Blanquiazules en 1927 et s’impose immédiatement par son aisance technique. Le géant noir (près de 2 mètres) de l’Alianza Lima devient une icône pour toute une population jusqu’ici rejetée. Au sein d’une Alianza Lima dans laquelle d’autres afro-péruviens évoluent (José María Lavalle, les frères Rostaing, Alberto Montellanos, les frères García), son génie fait converger les foules, symbolise l’appropriation du football si anglais par les criollos. Villanueva popularise les petits ponts (huacha), les retournés acrobatiques (« chalaca » au Pérou), les passes aveugles. Il écrit alors ce qui sera l’ADN du club, la volonté de proposer un jeu basé sur virtuosité et technique hors du commun. Avec lui, le club écrase les championnats de l’époque. Champion en 1927, 1928, 1931, 1932, 1933, l’Alianza Lima est majoritaire dans l’équipe péruvienne qui va défendre ses chances aux Jeux Olympiques de Berlin où les péruviens se feront voler une place en demi-finale après avoir pourtant vaincu l’Autriche notamment grâce à l’association de Villanueva et de l’idole d’Universitario (et grand ami de Manguera), Lolo Fernández.

El Tándem de Oro et la Tragedia de Ventanilla

Le club va ensuite alterner le bon et le moins bon. D’une descente en 1938 aux titres des années 40 et aux premiers succès après l’arrivée du professionnalisme, l’Alianza Lima attend les années 70 pour retrouver son lustre de l’époque de Villanueva grâce à un nouveau gamin, future idole nationale, un certain Teófilo Cubillas. El Nene débute avec l’Alianza Lima alors qu’il n’a que 17 ans, empile les buts et lors de son retour d’Europe en 1977, associé à Hugo Cholo Sottil, fait de l’Alianza Lima un des meilleurs clubs du continent, renoue avec sa longue tradition de beau jeu. Les Blanquiazules sortent des années 70 sur trois titres nationaux (1975, 1977, 1978) et deux demi-finales de Libertadores. L’avenir semble joyeux, dans les pas d’el Nene, une nouvelle génération s’annonce encore plus forte Los Postrillos et leur nouveau symbole noir, Luís Antonio Escobar.

7 décembre 1987, un but signé Pacho Bustamante permet aux Aliancistas de prendre les commandes du Campeonato Nacional. De ce succès ne reste qu’une image floue, la dernière avant l’obscurité éternelle.

Le lendemain, l’équipe est à bord du Fokker F27-400M, un vol charter qui doit les ramener à Lima. A 19h56, Edilberto Villar, pilote lieutenant de la marine péruvienne, aborde les manœuvres d’atterrissage. Mais les signaux indiquant que les trains d’atterrissage sont baissés ne s’allument pas. Le pilote du charter souhaite alors effectuer une boucle au-dessus de l’aéroport Jorge Chávez afin que la tour lui confirme que tout est en ordre. Malheureusement, au moment d’effectuer la boucle finale qui va le ramener sur la piste, Villar ne se rend pas compte qu’il est trop bas. Il est 20h13, le Fokker F27-400M vient de s’écraser en mer. Certains membres de l’équipe décèdent sur le coup, d’autres, comme Rafael Ponce, tenteront de rejoindre la côte à la nage sans jamais y parvenir. Les secours n’arrivent que le lendemain matin, le temps de trouver de l’essence. Edilberto Villar sera le seul rescapé, retrouvé accroché à l’aile de l’avion qu’Alfredo Tomasini venait de lâcher. Certains corps seront repêchés, d’autre ne seront jamais rendus par la mer. Les vieilles légendes Teófilo Cubillas et José Velásquez viendront permettre au club, également renforcé par les frères chiliens de Colo-Colo (lire Alejandro Riveros : « au-delà du sportif, les Incas del Sur ont un rôle social »), de terminer sa saison mais rien ne sera plus jamais comme avant. L’Alianza Lima vient de perdre une de ses générations les plus prometteuses et, traumatisé, ne cesse depuis de courir après le temps perdu. Champion en 1997 après près de 20 ans d’attente, les Blanquiazules ne font depuis qu’alterner joies et peines, remportant notamment quatre titres de champion du Pérou dans les années 2000 dont le plus symbolique, celui de 2001, l’année du Centenaire, grâce notamment à un but d’un autre afro-péruvien, Roberto Farfán, oncle de Jefferson et après un ultime tir au but d'une de ses légendes Waldir Sáenz.

Depuis 115 ans, l’Alianza Lima écrit ainsi les plus belles pages de l’histoire du football péruvien. Club de quartier devenu légende au cours d’une histoire marquée par les plus grands exploits footballistiques et les pires tragédies humaines, les Blanquiazules restent fiers représentants d'une communauté afro-péruvienne qui a œuvré à l’appropriation du football par les criollos et dont les derniers joyaux Jefferson Farfán, André Carillo ou encore Yordi Reyna, tous Aliancistas, sont les derniers héritiers.

Copa Libertadores 2016 : The Strongest, première surprise

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Les choses sérieuses ont enfin débuté en Libertadores avec le coup d’envoi de la phase de groupe. La première semaine a ainsi été marquée par un coup de tonnerre venu animer une dizaine de rencontres finalement sans surprise.

Après un premier tour des plus convaincants, les mauvaises surprises de la semaine sont venus de Bogotá, où l’un des favoris Santa Fe a été réduit au mutisme par un Cerro Porteño venu chercher le nul, mais surtout du Brésil où São Paulo s’est fait piéger par The Strongest pour ce qui est la première victoire du club bolivien à l’extérieur en Libertadores depuis 34 ans ! De quoi donner un peu de piment dans un groupe 1 qui semblait promis aux deux géants São Paulo – River. Ailleurs donc, peu de surprises à l’exception peut-être de la victoire du Deportivo Táchira face à un Olimpiaà la dérive depuis le début d’année. Le Corinthians et l’Atlético Mineiro s’imposent au métier respectivement au Chili et au Pérou, Palmeiras résiste bien à la fougue de River Plate alors que Colo-Colo ramène un bon nul d’un périlleux déplacement en Equateur où l’Albo a énormément souffert tout comme Peñarol sur le terrain d’un Sporting Cristal mal récompensé de ses efforts. Reste enfin les Mexicains qui ont une fois encore montré leur puissance. Le Deportivo Toluca s’impose en infériorité numérique face au Grêmio pendant que les Pumasécrasent Emelec.

 

cliquez sur le score pour accéder à la feuille de match et au résumé vidéo correspondants

River Plate 0 – 1 Palmeiras

Santa Fe 0 – 0 Cerro Porteño

Deportivo Tachira 2 – 1 Olimpia

São Paulo 0 – 1 The Strongest

Melgar 0 – 1 Atlético Mineiro

Cobresal 0 – 1 Corinthians

Deportivo Toluca 2 – 0 Grêmio

Independiente del Valle 1 – 1 Colo-Colo

Sporting Cristal 1 – 1 Peñarol

Pumas 4 – 2 Emelec

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Australie – A-league 2016 : Perth cartonne, Nordstrand signe son arrivée

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Une fin de saison brisée pour le jeune international néo-zélandais de Central Coast, Storm Roux. Véritable ombre au tableau de la journée alors que Perth Glory croque violemment Brisbane Roar. Les Reds prennent les trois points à l’ultime minute devant le Victory et Morten Nordstrand fait déjà le bonheur des supporters de Newcastle.

Des Reds toujours invaincus

Un but à l’ultime seconde pour un dénouement prévisible mais cruel pour le Melbourne Victory en perdant le point du nul sur un but contre son camp de Scott Galloway. Melbourne avait tout essayé durant les 90 minutes mais Eugene Galekovic et ses montants en ont décidé autrement (0-1). Une rencontre plaisante, portée vers l’avant et chargée en action chaude. Les deux franchises se créaient mutuellement des actions de buts. Malgré ces efforts, le dernier geste n’avait pas la finition espérée ou les portiers étaient là pour contrer. Les montants ont aussi joué un rôle capital en stoppant le coup-franc de Guillerme Finkler et ensuite la frappe sèche de Craig Goodwin. C’est d’ailleurs lui qui était à la source du but contre-son-camp de Scott Galloway après la frappe de Kamau. Malheureusement sur l’action le joueur sortait complètement sonné après avoir reçu un énorme coup de genou lui procurant une inflammation de la taille d’un œuf qui l’obligeait à se faire hospitaliser. Adélaïde gagne à Melbourne, ce qu’ils n’avaient plus fait depuis 5 années, une victoire qui les approche un peu plus du haut de tableau.

 

Morten Nordstrand soigne son arrivée

Le danois Morten Nordstrand a brillé et éclaboussé son talent devant ses nouveaux fans et son nouvel entraîneur. L’ancien de Copenhague a été l’instigateur du succès de Jets devant des ‘Nix redoutables (3-2). Tandis que le danois apparaissait sur la feuille de match de Newcastle, Wellington se félicitait encore de la prolongation de 10 ans de leur licence en A-League en retrouvant Ben Sigmund en défense après une longue absence. Les jaunes et noirs étaient au rendez-vous en début de match après l’ouverture du score par Hamish Watson seul au second poteau à la suite d’un corner (22ème). Dans le centre du jeu de Newcastle, Leonardo a été l’épine dans le pied aux néo-zélandais. Ce fut lui qui était à la source du C.S.C. égalisateur d’Andrew Durante (27ème). A l’inverse la défense n’a pas du tout été à la hauteur en se faisant prendre de vitesse et Hamish Watson profitait une nouvelle pour redonner l’avantage (37ème) avant que Morten Nordstrand nettoyait la lucarne d’une superbe frappe enroulée bien servi par le brésilien Leonardo et infligeait le coup final en quasi-soliste par une frappe puissante à ras de terre. C’est sûr, Nordstrand n’est pas venu uniquement pour profiter du soleil au grand bonheur des supporters heureux de repartir avec les trois points et trois buts inscrits.

 

Sydney FC, toujours maître de sa ville

Avec un Allianz Stadium plein à craquer du haut de ses 40'382 spectateurs, Sydney FC a encore conservé son siège de maître de sa ville malgré la bonne forme de son ennemi du Wanderers. Un match nul même si le spectacle était là (1-1). Un derby lancé très vite sur le chemin du but par la tête parfaite de Dario Vidosic sur un centre de Mark Bridge (12ème). Une superbe finition qui n’a laissé aucune chance à Vedran Janjetovic devant les yeux de ‘The Cove’ (kop du Sydney FC). Ensuite, c’est l’histoire d’un règlement de compte ; Jurman veut récupérer le ballon dans les mains de Reddy qui le lui envoie en pleine tête. Une étincelle suffisante pour déclencher une mêlée générale où Jacques Faty a eu les réflexes nécessaires pour calmer tout le monde rapidement. A partir de là, Sydney FC répondait de la meilleure des manières. Sur une ouverture parfaite de Ryall pour Filip Holosko, le centre tombait dans les pieds de David Carney qui trouvait son capitaine Alex Brosque et d’une talonnade astucieuse profitait du détournement de Scott Jamieson pour égaliser. Un but qui clôturait le score et le résultat qui ne peut plaire au Sydney FCà l’inverse le WSW profite de ce point pour reprendre la tête du championnat.

 

L’ogre Glory

Tout seul sur sa côte Ouest et en totale reconstruction après sa tricherie économique de la saison passée, Perth Glory a de la chance d’avoir un Kenny Lowe qui a travaillé dans l’ombre en essayant de retrouver une élite dans son onze et reconquérir l’euphorie du haut de classement que lui et son équipe avait côtoyé si longtemps l’année dernière. Après neuf mois de travail Kenny Lowe commence à trouver des solutions très efficaces à l’image de la correction infligée à Brisbane pour les 20 ans du partenariat du club et de l’assureur QBE (6-3). Dans une première mi-temps de folie c’est Perth Glory qui ouvrait la marque en premier par Andy Keogh (4ème) s’en suit un but similaire de Jamie Maclaren ne célébrant pas dans son ancienne maison (17ème) puis c’était lui à l’origine du pénalty accordé à Brisbane conclu par Dimitri Petratos (28ème). Les Violets (en bleu ce soir !) ne lâchait pas le score en égalisant quelques minutes plus tard sur une tête de Chris Harold qui signe sa meilleure saison en 6 ans de championnat. Le jeu de passe-passe continuait, sur corner Jade North traînait au second poteau claquant le troisième but des Roar (36ème) mais était spectateur sur la nouvelle réduction du score de Perth sur un coup franc à 35 mètres magnifiquement transformé par Nebo Marinkovic (38ème). Perth prenait l’avantage avant le retour aux vestiaires par l’intermédiaire de son nouveau joueur, le défenseur Shane Lowry (41ème). Les esprits calmés et le palpitant apaisé la seconde mi-temps n’était pas du même calibre même si Diego Castro profitait d’un pénalty provoqué par Andy Keogh pour s’inscrire dans la déjà longue liste des buteurs du soir (49ème) jusqu’à ce que Richard Garcia ferme la marche en fin de match (86ème). Avec 9 buts, Perth entre parmi les équipes ayant claqué le plus de but en un seul match avec Brisbane. Plus d’un exploit offensif, Perth n’est plus qu’à un unique point de la zone du top 6.

 

Promenade de santé pour City

Il est loin le temps de exaltation de l’arrivée de Luis Garcia faisait oublier tous les tracas sportif du club rejoint. Mieux, l’espagnol n’avait que peu de mal à s’imposer dans une équipe très faible et remotivée par sa venue. Le temps de retrouver ses esprits, Central Coast était toujours dernier et même si un de ses joueurs avait une Ligue des Champions dans ses poches, ça ne change rien à leur piètre résultat (4-1). Devant, City et sa défense de l’enfer. Chantier à grande échelle, la défense de City est l’énigme numéro 1 du club, comment les Sky Blues peuvent-ils concéder autant de buts ? Rien à y faire, même à cinq défenseurs les balles arrivent à percer et terminer dans les filets comme sur le but de Mitch Austin (34ème). Au grand dam de sa défense, l’avant-garde Citizens veille à cacher ce défaut avec notamment un homme et pas n’importe lequel, Aaron Mooy impliqué sur le premier but servant son défenseur Patrick Kisnorbo (48ème) avant de transformer un pénalty en seconde mi-temps (66ème). Une action ensuite terrible, la blessure de Storm Roux qui détruisait sa jambe gauche et faisait stopper le jeu durant 10 longues minutes. Une mauvaise chute qui lui fracturait le tibia et l’épaule. Un départ lourd de conséquence auquel s’ajoutait le carton rouge de Fabio Ferreira, seul réel espoir du club. Une nouvelle bouillie collective à laquelle Ben Garuccio a ensuite profité pour inscrire son premier but de la saison (69ème) avant le neuvième d’Aaron Mooy (90ème). Une pâle copie pour Central Coast avant le ‘F3 Derby’, Melbourne City valide sereinement sa place de quatrième.

 

Résultats

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Classement

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Copa América 2016 : les groupes

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Ce dimanche à New-York se déroulait le tirage au sort des groupes de la Copa América du centenaire. On connait ainsi désormais les affiches qui animeront le premier tour aux quatre coins des USA en juin prochain.

On connait désormais la composition des quatre groupes qui constitueront la Copa América Centenario. Placés têtes de séries, USA, Argentine, Mexique et Brésil (nous ne reviendrons pas sur la polémique que cela a (à raison) suscité – nous en parlions dans notre podcast) allaient enfin connaître leurs adversaires respectifs dans les différents groupes.

Groupe A : USA, Paraguay, Colombie, Costa Rica

« Un groupe des plus compliqués », voilà comment Sports Illustrated résume le tirage offert à la tête de série américaine. Car face aux joueurs de Klinsmann vont se présenter deux quart de finalistes de la dernières Coupe du Monde, Colombie et CostaRica, et un habitué du dernier carré de la Copa América, le Paraguay. Si Klinsi s’est montré enthousiaste, évoquant tout de même le danger que représente la Colombie« une des meilleures équipes d’Amérique du Sud » que les USA affronteront en ouverture de la compétition le 3 juin, côté Pekerman, la Copa América est pour l’instant loin d’être une priorité « Si nous retrouvons notre football et nos joueurs qui ont perdu le rythme, on pourra envisager de bonne choses. Mais pour l’instant, la seule chose qui m’intéresse ce sont les matchs éliminatoires de mars prochain. » De son côté, jamais à cours de bons mots, Ramón Díaz a assuré être « très tranquille avec ce groupe. » Attention tout de même au Costa Rica, qui voudra rappeler que son dernier passage en Copa América s’était soldé par une défaite lors du dernier match de la phase de groupe face au pays hôte alors que les Ticos pouvaient prétendre à la qualification.

Groupe B : Brésil, Equateur, Haïti, Pérou

« Tous les groupes sont relevés. En football, tout est question d’instant et l’Equateur en traverse actuellement un bon. Nous devrons être attentifs. » Les mots de Dunga suite au tirage qui offre au Brésil l’un des épouvantails du continent, le redoutable Equateur de Gustavo Quinteros. La Tri va devoir se racheter d’une Copa América 2015 ratée (élimination au premier tour) et va donc désormais s’appuyer sur sa dynamique actuelle pour afficher d’autres ambitions. Attention tout de même à ne pas enterrer les deux autres membres du groupe. Haïti a été l’une des belles surprises de la dernière Gold Cup (lire Gold Cup 2015 : le Mexique au septième ciel) et a tout pour venir déjouer les pronostics tandis que sans faire de bruit et en se focalisant sur le jeu, le Pérou a conquis les suiveurs au Chili pour conserver sa troisième place continentale (lire Un final, des finales). Les jeux ne semblent ainsi pas faits.

Groupe C : Mexique, Uruguay, Jamaïque, Venezuela

 Après avoir énormément souffert à Antofagasta pour ouvrir son édition chilienne (lire Troisième jour : un champion poussif), l’Uruguay va retrouver la Jamaïque dès la phase de groupe aux Etats-Unis. Cette dernière sera également animée d’un double sentiment de revanche puisqu’elle se retrouve avec le Mexique, son bourreau en finale de la dernière Gold Cup (lire Gold Cup 2015 : le Mexique au septième ciel). Au sortir du tirage, Juan Carlos Osorio, qui passera ainsi son premier vrai test à la tête du Tri s’est montré ravi. « Nous sommes satisfaits avec ce groupe. Il y a un bon mélange. L’Uruguay sera certainement excellent dans les aires, dans le contrôle du ballon, avec des buteurs d’élite. Le Venezuela est une équipe très technique, la Jamaïque très physique. Ce sera un excellent test pour nous. » Reste enfin le Venezuela qui aborde la compétition dans l’incertitude la plus complète, touché par les difficultés entre joueurs et encadrement et les soucis financiers (lire Laureano González cash). Pas de quoi cependant perturber Noel Sanvicente : « je pense que c’est un très bon groupe pour nous. L’important et d’être bien et de gagner la première rencontre. Le Venezuela aura de nouveaux joueurs, le Mexique est favori. Les battre sera compliqué. » Les supporters uruguayens apprécieront et n’oublieront pas de rappeler au sélectionneur de la Vinotinto qu’au Chili, ils avaient remporté leur premier match (lire L’exploit vénézuélien vécu au cœur de ses hinchas).

Groupe D : Argentine, Chili, Panamá, Bolivie

Surprise de la dernière Copa América qui l’a vu se faire éliminer en quarts de finale, la Bolivie retrouve son meilleur ennemi le Chili (lire Le Prince est roi sur ses terres) mais surtout dans un groupe qui lui semble hors de portée. Touchée également au sein de sa fédération et dans son football local, elle va devoir se retrouver d’une part avec le champion 2015 mais aussi avec le finaliste, l’ogre argentin. Si Gerardo Martino a immédiatement refusé de revenir sur la dernier finale (lire Un final, des finales) « on ne pourra pas comparer ces matchs, la finale était quelque chose d’unique », les retrouvailles seront bien évidemment l’un des grands moments du premier tour. « C’est toujours difficile de jouer l’Argentine par rapport au nombre important de joueur de qualité qu’elle possède et surtout parce qu’elle compte dans ses rangs le meilleur du monde » a pour sa part reconnu Juan Antonio Pizzi. Quelle place reste-t-il au Panamá ? Si Hernán Darío Gómez se montre ravi et humble à l’idée de croiser de telles équipes « on participe à ces tournois pour affronter les plus grands », il faudra se méfier de Canaleros qui auraient dû aller jouer une finale de Gold Cup sans un arbitrage scandaleux et qui auront donc tout du piège parfait.

Le calendrier

Uruguay – Clausura 2016 : Diego Forlán et le match parfait

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Belle fin de semaine en Uruguay avec des confrontations intéressantes. Nacional gagne dans la difficulté face aux Wanderers, Fénix et Racing se quittent dos à dos et le Danubio sauve un point dans les dernières secondes face au Tanque. Mais tout cela n'a plus eu d'importance à partir de dimanche soir, quand Peñarol a commencé à jouer, quand Diego Forlán est rentré sur la pelouse. Depuis six mois au sein du club carbonero, il est en train de passer doucement du statut de star sur le déclin au statut d’icône. Voici le compte rendu du meilleur championnat du monde selon le classement établi hier soir par moi-même.

Peñarol 5 – 1 Defensor

Affiche de la journée, les PeñarolDefensor sont devenus des affiches au fil des dix dernières années et des performances du Defensor devenu un grand club d'Uruguay derrière les deux géants. Malheureusement, la Violeta souffre depuis le début du tournoi de clôture et le départ de très nombreux joueurs, de l'emblématique gardien Martin Campaña au meneur de jeu Brian Lozano, en passant par le néo-remplacant bordelais Mauro Aramabarri. L’entraîneur Tejera est donc parti, remplacé par Eduardo Acevedo, ancien joueur de la Violeta dans les années 80, champion de la Copa America 1983. C'est tout l'inverse d'un Peñarol qui a souffert durant une intersaison ponctuée d'un changement d'entraîneur, mais qui depuis retrouve des couleurs avec deux victoires et un bon point pris en Libertadores. Depuis l'arrivée de Da Silva, l'équipe a été réorganisée en 4-4-2 avec une pointe, le Colombien Murillo arrivé durant le mercato, et un neuf et demi, en la personne de Diego Forlán. Cachavacha retrouve ainsi son vrai poste de prédilection, tournant autour de l'attaquant, mais restant bien en position offensive, contrairement à son positionnement dans le 4-3-3 de Bengoechea qui le forçait à faire de nombreux efforts de repli défensif sur les côtés. Et forcement, papy en était moins efficace. Depuis trois matchs, il est de nouveau éblouissant, prouvant que ce n'est pas parce que l'on a gagné en année que l'on doit forcément reculer sur le terrain. 

Le match commence plutôt bien pour le Defensor puisque Felipe Rodriguez, le meilleur joueur qu'il lui reste depuis le Mercato, marque un magnifique coup franc à la 26ème minute, de trente mètres et du pied gauche, pleine lucarne. Ce but vient ponctuer une demi-heure de domination de Defensor, qui réussit à bien presser Peñarolà la relance et qui ne laisse donc pas respirer les Carboneros. Le but va les réveiller en les faisant notamment passer le jeu plus rapidement vers l'avant, quitte à « balancer » pour contourner ce pressing intense. Et à la 40ème, sur un contre rapidement mené, Maxi Rodriguez effectue une talonnade astucieuse à l'entrée de la surface pour Forlán qui enveloppe bien son ballon du droit dans le petit filet pour l'égalisation. A la toute fin de la première mi-temps, et sur une action identique où les défenseurs du Defensor reculent plutôt que de presser comme il le faisait en début de mi-temps, Vascito« petit basque » Aguirregaray frappe de l'entrée de la surface mais son tir est contré et Forlán, toujours lui, le reprend de volée, du gauche, dans le but presque vide. Peñarol vire en tête de façon quasi miraculeuse, sur deux contres.

L'avantage pris par les carboneros va leur permettre de contrôler le match par la suite. Ils vont jouer plus bas et attendre de récupérer le ballon pour contrer. Il faut dire qu'ils seront bien aidés en cela par l'attaque apathique du Defensor, mené par Maxi Gomez, Castro puis Acuña, qui n'a jamais réussi à déstabiliser la défense de Peñarol. A la 60ème, Forlán tire magnifiquement un coup franc, du pied droit, le dépose au six mètres sur Murillo qui n'a plus qu'à reprendre de volée pour le troisième but. Murillo est seul car couvert par Martinez, remplaçant de Zunino sorti sur blessure en première mi-temps. Par la suite, et dans les dix dernières minutes, Forlán offre de nouveau un caviar à Murillo, ce coup-ci du gauche, pour le but du 4-1. A noter la bonne transversale, et le bon match en général, de Maxi Rodriguez, à l'origine de cette action. Pour finir, et à la toute fin du match, Maxi Olivera, autre très bonne recrue Carbonero, délivre un très bon centre pour Forlán qui le reprend de la tête, à une douzaine de mètres du but, qui la dépose dans la lucarne opposée pour le 5-1. Encore un Golazo, un but très compliqué puisque Forlán est dos au but. Score final : 5-1.

Côté Defensor, le pressing a tenu 40 minutes. Il a fait exploser les joueurs comme un grain de maïs dans un micro-onde. L'attaque a été inoffensive, Maxi Gomez très décevant. Au milieu, Felipe Rodriguez a au moins marqué un magnifique but. Il a été aussi le plus remuant sur son côté. Nico Olivera, joueur historique du club et aligné comme meneur de jeu, a été affligeant. La défense n'a presque pas été si mauvaise que ça. Hormis l’alignement sur le coup-franc marqué par Murillo, ils ont souvent été débordés par la vitesse des attaquants Carboneros. Le colombien Bonilla a été plutôt rassurant dans un match ou la Violeta en a pris 5.

Côté Peñarol, les joueurs faisant la différence sont presque tous des recrues. En défense, Maxi Olivera, recruté au Wanderers dans les dernières heures du mercato, démontre à quel point Diogo Silvestre n'aurait pas dû rester titulaire aussi longtemps. Il est bon défensivement et véloce offensivement. Au milieu, Tomàs Costa est un très bon 6, physique dans le sens où il apporte de la présence, techniquement bon. Il a, à ses côtés, Nahitan Nandez qui n'a pas été exceptionnel aujourd'hui, et devant lui Maxi Rodriguez, qui a beaucoup fait le lien dans les espaces entre l'attaque et la défense. Et il l'a bien fait, très précis dans ses passes. Le but de l'égalisation vient de lui. C'est souvent le joueur de l'avant dernière passe. En attaque, Murillo en est déjà à trois buts en deux matchs. Comme Maxi Olivera avec Diogo, il nous rappelle à quel point Ifràn n'a pas été bon pendant six mois. Ce n'est pas un joueur de football très technique, ce n'est pas un grand dribbleur, mais il est toujours là, à l'ancienne, dans la surface. Sinon, Diego Forlán a marqué du gauche, du droit et de la tête, et a fait deux passes décisives, une depuis chaque pied. Pas trop mal donc.

Portrait du joueur de la semaine : Diego « On ne vit que deux fois » Forlán

Que dire à nouveau sur Diego Forlán qui n'est pas été dit. Tout d'abord, qu'il est venu en star au Peñarol, pas en idole. Toute sa carrière, il a annoncé qu'il jouerait un jour pour son club de cœur, mais il n'est revenu qu'à 36 ans, après avoir joué en deuxième division japonaise... Mais il réussit depuis six mois à se mettre le public dans sa poche, avec des performances de bon niveau à chaque match, et quelques matchs exceptionnels comme celui de ce week-end. Le vrai juge de paix sera la Libertadores, un bon parcours et Diego pourrait rapidement passer de star à idole, de joueur de la sélection uruguayenne à joueur du gloriosoPeñarol. A noter que la semaine a été chargée avec un voyage au Pérou en Libertadores et un petit bébé, le premier, jeudi.

Racing 2 – 2 Fénix

Gros match entre deux équipes de l'Est de Montevideo, entre deux équipes joueuses et plutôt bien classées à l'annuel, qui peuvent espérer une participation en coupe continentale. Le Racing vient de battre le Defensor assez facilement et affiche une équipe jeune avec quelques joueurs à suivre comme Estol ou  Caballero au milieu. Le Fénix de Rosario Martinez est lui toujours aussi solide en ce début de saison, avec une attaque spéciale Lucarne Opposée / CONCACAF composée du canadien Cavallini et du panaméen Watermann.

Le match commence fort avec une domination du Racing. Mais dès la 5ème minute, sur un contre, Ligüera offre un caviar dans l'axe à Cavallini qui ouvre le score contre le cours du jeu. La passe à l'aveugle à l'origine du but est magnifique. Le Racing repart à l'attaque et a plusieurs occasions par Fernandez ou Otormin, mais n'arrive pas à concrétiser ses actions, butant sur une bonne défense du Fénix conduite par le grand Nacho Pallas. Les choses empirent d'ailleurs rapidement avec l'expulsion de Juan Pablo Rodriguez, sur un coup de poing assez incompréhensible au milieu de terrain. L'horizon apparaît alors dégagé avec une équipe solide de Fénix gagnant 1-0 à onze contre dix. Mais Cavallini va également « péter les plombs » sans raison, en taclant par derrière Caballero, sans qu'il n'y ait aucun danger sur le but. Carton rouge également logique. Seul 20 joueurs rejoignent les vestiaires à la mi-temps. Dès le retour, et sur un centre que personne ne dégage dans la surface de Fénix, Caballero récupère le ballon et frappe pleine lucarne pour l'égalisation. Quelques minutes après, Ligüera dépose un coup-franc dans la lucarne de Contreras, mais vraiment dans la lucarne parfaite de Contreras, et le Fénix reprend l'avantage. Dans la foulée, Caballero reçoit un bon ballon plein axe, bien servi par Estol, pour l'égalisation sur un petit ballon piqué. Les deux équipes se satisferont par la suite de ce match nul, la fatigue venant, et le score restera de 2 partout.

Côté Fénix, le vieux Martin Ligüera a tout organisé au milieu de terrain. Cavallini a été bon avant de prendre un rouge, Watermann n'a pas pesé par la suite. En défense, Pallas est toujours aussi solide. Côté Racing, ils ont quelques jeunes au milieu, Caballero qui a marqué un doublé, Estol en milieu récupérateur, qui sont très bons. L'attaque a été plus à la peine, Liber Quinones a fait pitié quand il est rentré, Otormin, ancien grand espoir du Bolso, court beaucoup mais dans le vide.

Joueurs du match : Le jeune Pablo Caballero pour le Racing, le vieux Martin Ligüera côté Fénix.

Nacional 2 – 1 Wanderers

Le Bolso continue son chemin avec une troisième victoire de rang, face un adversaire qui s'est avéré beaucoup plus coriace que les précédents. C'est en effet les Bohemios qui ouvrent le score dès la  23ème minute sur une magnifique passe décisive de... Polenta, qui souhaitait passer en retrait pour son gardien mais qui se fait surprendre par Gaston Rodriguez qui n'a plus qu'à tromper Conde. Dans la foulée, Barcia obtient un penalty logique puisqu'il est fauché dans la surface. Nico Lopez le transforme et le Bolso revient avec chance dans le match, étant dominé par Wanderers. En deuxième mi-temps, le match s'équilibre après les rentrées de Fernandez et Tabo. Le changement d'organisation en attaque trouble les Bohemios qui avaient jusqu'à présent bien contrôlé les trois attaquants Bolsos. A la 74ème, Fernàndez marque sur un corner cafouillé au six mètres. La fin du match sera ponctuée par quelques idiots Bohemios qui allument des fumigènes, par un dégagement involontaire de Tabò sur l'assistant, ce dernier restant assis pendant une dizaine de minute pour s'en remettre, et par un rouge reçu par Gaston Bueno en toute fin de match.

Côté Nacional, Fucile a été très bon, dans sa défense comme dans sa relance. Sebastian Fernàndez a désorganisé les Bohemios par son positionnement lors de son entrée. Polenta a encore coûté un but à son équipe, il va finir remplaçant à ce rythme. Côté Bohemios, l'équipe a collectivement bien tourné mais Rodriguez et Rivas n'ont pas su convertir les occasions.

Joueur du match : Jorge Fucile, bon depuis la reprise

Ailleurs

Villa Teresa 1 – 1 Plaza Colonia : Plaza est toujours invaincu dans ce Clausura et va rapidement assurer son maintien.

Rentistas 0 – 0 Cerro :Cerro piétine dans ce Clausura et laisse s'éloigner les deux grands au classement annuel.

Sud America 2 – 1 River Plater : River souffre encore dans un match post-Libertadores. Michael Santos était encore au repos.

Danubio 3 – 3 El Tanque Sisley: Match fou ou Danubio rattrape deux buts de retard dans les dix dernières minutes.

Liverpool 1 – 3 Juventud de Las Piedras: Match clef dans l'optique du maintien perdu par Liverpool qui pourrait redescendre l'année de sa montée.

Les matchs à venir

A suivre la semaine prochaine, le presque clasico DefensorDanubio, match important pour deux équipes importantes du championnat actuellement en souffrance. Peñarol affrontera le Fénix dans un match compliqué pour les Carboneros face à un Fénix toujours difficile à manœuvrer.

Pour le reste

Claudia Umpierrez a été quatrième arbitre lors de RentistasCerro. Toujours bien de voir des femmes-arbitres au haut niveau.

L'Uruguay a plutôt un tirage facile pour la Copa America avec le Mexique, la Jamaique et le Venezuela. Avant cela, l'Uruguay jouera le Brésil en mars pour la qualification Russie 2018. Avec les absences de Godin et de Caceres, on parle du retour de Fucile (très probable) et peut être de Lugano (moins probable) en sélection. Lugano n'a jamais caché être toujours à la disposition du Maestro, mais ce dernier n'a qu'un critère en tête : Hiérarchie, Hiérarchie et hiérarchie. Compliqué donc de faire revenir un joueur pour un mach « jubilé ».

Andrés Scotti ne reviendra quant à lui plus en sélection. Il a annoncé prendre sa retraite, ayant terminé son contrat avec le Defensor et ne souhaitant plus continuer. Magnifique défenseur, il fut des parcours de la Celeste en Afrique du Sud et en Argentine. L'une de ses dernières apparitions en sélection fût un Uruguay – Colombie en 2013 que l'Uruguay devait gagner pour se qualifier, et où Scotti a été énorme en l'absence de Godin, au côté du tout jeune Gimenez, réduisant au silence Falcao. Il fera ensuite parti de la liste des 28 mais pas des 23 pour le Brésil. Un grand défenseur.

Les buts

 

 

Résultats

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Classement

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Brésil : Le point sur les différents championnats

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Entre la Copa Libertadores, les championnats d'États et la Primeira Liga, les clubs brésiliens sont bien occupés en ce début d'année 2016. Retour sur les nombreuses compétitions se déroulant actuellement au Brésil.

Championnat paulista

Le championnat se divise en quatre groupes de cinq équipes, où les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les quarts de finale. Avec un gros dans chaque groupe, cela devrait éviter les mauvaises surprises, même si São Paulo n'est pour l'instant seulement troisième, avec cependant un match en moins. Après sa défaite surprise en Copa Libertadores, le SPFC s'est repris ce week-end en battant Rio Claro 1-0 au Pacaembu, sur un but de Rodrigo Caio, sévèrement critiqué dans la semaine par le conseiller du président. Dans un match qui marquait le retour de Lugano sous le maillot tricolor, l'ambiance est restée tendue, avec de nouvelles protestations des supporters contre Michel Bastos, pourtant absent lors de ce match, accusé d'être un mercenaire. Le club a en effet des retards de paiement concernant les droits à l'image et l'ancien Lyonnais est monté au créneau.

Pour Santos et Palmeiras, qui se sont neutralisés ce week-end sur le score de 0-0, l'ambiance est bien meilleure, même si les deux clubs n'ont pas encore fait le trou au classement. La chaleur puis la pluie et les parades de Fernando Prass ont privé de buts les quelque 23 000 spectateurs de l'Arena Palestra Itália. Gabigol, trois buts dans le championnat paulista, s'est créé les meilleures opportunités mais a manqué de réalisme dans le geste final.

Mené deux fois au score, le Corinthians a finalement décroché le point du match nul 2-2 face à Ferroviária. C'est la première fois dans ce championnat que le Timão laisse filer des points. Avec treize points en cinq journées, et une victoire en ouverture de la Libertadores, le Corinthians de Tite, malgré de nombreux départs à l'intersaison, montre qu'il faudra une nouvelle fois compter sur lui.

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Championnat carioca

Tout va bien pour les deux finalistes du dernier championnat carioca, Vasco et Botafogo avec cinq victoires chacun en autant de matchs. Un but de Thalles et un but WTF de Nenê ont permis au Vasco de s'imposer 2-0 et d'être la première équipe qualifiée pour le second tour (les quatre premiers de chaque groupe s'affronteront entre eux). Nenê, déjà quatre buts dans le championnat, sera suspendu pour le prochain match après un troisième carton jaune reçu depuis le début de la compétition. Ce fut un peu plus compliqué pour le Botafogo de Ricardo Gomes qui a dû attendre la dernière minute et un but de Neilton, qui effectuait son premier match de l'année après une blessure, pour s'imposer face à Cabofriense.

Après deux victoires avec deux matchs à quatre buts, Fluminense est retombé dans ses travers et s'est incliné face au Flamengo. Willian Arão, l'une des satisfactions de la saison côté Flamengo, profitait d'une erreur de Diego Cavalieri avant que Paolo Guerrero double la mise d'une jolie tête. Malgré un coup-franc parfait de Gustavo Scarpa dans les dix dernières minutes et une supériorité numérique en fin de match (la rencontre s'est terminée à dix contre neuf), Fluminense s'est incliné 2-1 et compte seulement deux points d'avance sur le cinquième, Resende. Le Tricolor devra se reprendre dès le prochain match, face au Botafogo, en milieu de semaine.

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Les autres championnats d'États

Dans le championnat gaúcho, le Grêmio (quatre victoires et une défaite) et l'Internacional (trois victoires et deux nuls) sont satisfaisants. Toutefois, ce n'est pas suffisant pour accrocher la première place puisque le Juventude (cinq victoires en cinq matchs) et São José (quatre victoires et un match nul) restent en tête dans un championnat où les cinq premiers ont fait le trou et se tiennent en quatre points.

Tout va bien également pour l'Atlético-MG et Cruzeiro qui sont en tête du championnat mineiro avec dix points en quatre journées. Si ce week-end, ce fut difficile pour Cruzeiro, vainqueur 1-0 avec un sauvetage de Dedé dans les dernières minutes, l'Atlético-MG s'est baladé sous les yeux de sa nouvelle recrue, Robinho. Victoire 5-1 contre Boa Esporte avec notamment un doublé de Luan.

À noter ce week-end, la belle victoire 4-0 de Coritiba dans un championnat paranaense dominé par Paraná, fort de ses cinq victoires en cinq matchs. Dans une revanche de la dernière édition du paranaense (Operário s'était imposé en finale à la surprise générale – lire Brésil – Championnats d’Etats : pluie de champions), Coritiba a fait le spectacle avec une jolie barre rentrante de Dudu et une bicyclette de Kleber.

Primeira Liga

Toujours plus de football au Brésil avec la première édition de la Primeira Liga où douze clubs sont répartis en trois groupes de quatre. Les premiers de chaque groupe ainsi que le meilleur deuxième seront ainsi qualifiés pour les demi-finales. Difficile de tirer un bilan alors que le match Atlético-PRCriciúma est attendu le 24 février en clôture de la deuxième journée. Les clubs mineiros sont en difficulté avec un seul point en deux matchs pour Cruzeiro, battu face au Fluminense 4-3 sur un triplé de Diego Souza, et deux défaites en deux matchs pour l'Atlético-MG.

À l'inverse, Flamengo est quasiment déjà qualifié grâce à ses deux victoires et ça roule également pour les deux clubs du Rio Grande do Sul, où l'Inter et le Grêmio affichent quatre points. Les deux clubs s'affronteront lors de la dernière journée le 6 mars, dans un match qui comptera également pour le championnat Gaúcho.

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Mexique – Clausura 2016 : Les Rayados foncent, León s’accroche

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Septième journée au Mexique. Les Rayados cartonnent, León grappille des places et s’accroche alors que les grands favoris América et Tigres perdent du terrain. Pendant ce temps, Chivas déprime encore et toujours.

Les Rayados et León passent la cinquième

Il est des fois où il vaut mieux ne pas trop essayer de chercher le bâton pour se faire battre, surtout à quelques heures d’affronter une équipe en pleine bourre. Cette leçon devrait être désormais bien assimilée par le CM du compte Twitter officiel des Tiburones qui, à 24h du match opposant les siens aux Rayados, a décidé d’allumer la mèche sur les réseaux sociaux par un tweet rappelant une victoire 14-0 des Tiburones sur les Rayados  en 1946. Rien de bien méchant en apparence. Le souci est que cette victoire avait eu lieu au lendemain d’un accident de la circulation qui avait causé la mort de certains de ses joueurs et traumatisé bien d’autres. Pas très habile. Si les Rayados actuels n’étaient sans doute pas au courant, la réponse livrée fut violente. Car face à l’incroyable quatuor offensif d’el Turco les Tiburones ont explosé, peu aidés également par des choix défensifs des plus hasardeux. Alors les Funes Mori, Cardona, Sánchez et Pabón s’en sont donnés à cœur joie. Quatre buts en une mi-temps, match plié à la pause, seule une énorme boulette de Jonathan Orozco avait maintenu les hommes de Reinoso un temps dans la partie. Les réseaux sociaux pouvaient se lâcher sur le CM des Tiburones, le leader Monterrey venait de mettre la pression sur l’ensemble des prétendants à la place de Superlíder.

Restait donc à savoir qui allait céder. Ce ne sera pas León. Deux matchs pour digérer le départ de Pizzi, un succès à l’efficacité face à Chivas et la Fiera est de retour sur les bons rails. L’adversaire du soir n’avait rien d’une proie facile pour les hommes de Tena mais ses errements défensifs auront causé sa perte. Quelques jours après avoir dominé Grêmio tout en jouant en infériorité, Toluca a en effet totalement explosé alors que le match paraissait parti pour être serré. Après un premier acte équilibré, les deux équipes rentrant aux vestiaires dos à dos, les Panzas Verdes allaient exploiter au maximum les surprenantes largesses défensives des Diablos Rojos de Cardozo pour faire exploser Toluca. Deux penalties, une belle enroulée d’Elías Hernández et un petit dernier synonyme de doublé pour Mauro Boselli, León s’impose 5-1 dans son Nou Camp et reste ainsi à trois points du leader Monterrey.

Pachuca, Tigres et América cèdent du terrain

LaFiera s’installe à la seconde place, profitant des défaillances de Pachuca, Tigres et América. En déplacement au Jalisco, les Tuzos sont en effet tombés pour la première fois du Clausura face à des Zorros qui retrouvent ainsi le goût de la victoire oublié depuis la première journée. Gustavo Costas a ainsi raison de croire « à mort » en son équipe qui a fait preuve d’intensité et de volonté tout en montrant tout de même certaines limites en termes d’efficacité offensive mais qui a eu le mérite de ne jamais rien lâcher et décroche une victoire somme toute méritée sur une palomita de Juan Carlos Medina à l’heure de jeu. Avant, Gonzalo Bergessio avait perdu tous ses duels face au Conejo Pérez, Pachuca avait fait frissonner les fans d’Atlasà plusieurs reprises avant, après l’ouverture du score, de continuer à gâcher les situations qui se présentait à lui. De leur côté, les deux grands prétendants ont offert deux matchs spectaculaires mais qui les ont contraints au partage des points. En ouverture de la journée, et à quelques jours de leur quart de finale aller de la CONCAChampions, les Tigres se rendait à Querétaro et ouvraient le score par leur inévitable buteur français au quart d’heure. Le plus dur semblait fait pensait-on. D’autant que quelques minutes auparavant, el Chino Zelarrayán avait trouvé la transversale de Volpi et que, suite au but, les Felinos se procuraient encore quelques situations de doubler la mise et tuer le match. Sans véritablement briller mais avec un cœur énorme, les Gallos allaient pourtant revenir. Un jeu à trois Sinha - Edgar Benítez – Forlín permettait à ce dernier d’égaliser juste avant la pause avant que, dès le retour des vestiaires, sur une remise de la poitrine d’Ángel Sepúlveda, Marco Jiménez s’en allait chercher la lucarne de Nahuel. Les hommes de Tuca réagissaient immédiatement, égalisant par Aquino, et dominaient la fin de rencontre sans, malheureusement pour eux, parvenir à prendre le dessus sur Volpi.

Du côté d’América, le scénario  a été bien différent. On l’avait déjà évoqué, si à chaque début de tournoi Cruz Azul est moqué pour ses rêves de retour dans la lumière, cette année, la Máquina de Boy est différente. Car outre un jeu capable d’être des plus séduisants, Cruz Azul a surtout semble-t-il retrouvé sa garra, offrant ainsi un magnifique Clásico Joven. Ouvrant la marque à l’Azteca, Cruz Azul allait être repris à la demi-heure sur un penalty des plus controversés avant de céder juste avant et juste après la pause pour se retrouver avec deux buts de retard. Là où, il y a encore quelques mois, la Máquina aurait cédé, elle s’est accrochée. Revigoré par un but tout en toucher d’el Chaco Giménez, Cruz Azul allait profiter de la légendaire indiscipline des Águilas. Peralta et Quintero exclus, América était alors forcé de s’arcbouter en défense et frisait la correctionnelle à deux reprises, la barre tremblant alors. Elle allait finalement trembler une dernière fois sur une merveille de Joao Rojas pour offrir un 3-3 des plus mérité aux visiteurs. América se retrouve désormais à six points du leader, un point devant Tigres son prochain adversaire.

Chivas ne gagne toujours pas

Ailleurs, pendant que Tijuana et le Monarcas se neutralisent, que les Pumas, malgré une merveille collective et individuelle de Hachita Ludueña, ne parviennent à se défaire d’un solide Santos, Chivas ne sait toujours pas gagner. Pourtant, les hommes d’Almeyda avait fait le plus dur, ouvrir le score sur un centre-tir de Carlos Cisneros, conclusion méritée d’une domination du Rebaño Sagrado. Le souci pour Chivas est toujours le même. Incapable de capitaliser sur ses temps forts, le Rebaño se fait systématiquement piéger au fil des minutes quand il perd le fil du match. C’est encore ce qu’il s’est passé face aux Jaguares qui allaient profiter d’une meilleure deuxième mi-temps pour revenir au score grâce à Luis Rodríguez, à la conclusion d’un joli mouvement collectif et ainsi arracher un nul qui n’arrange toujours pas Chivas. Là encore, la chance des hommes d’Almeyda se nomme Dorados. Même s’il y a du mieux offensivement, la lanterne rouge aux zéro victoires est encore tombée ce week-end face à Puebla. Et devrait ainsi permettre à Chivas d’éviter le pire.

Les buts

 

 

Résultats

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Classement

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Pérou – Descentralizado 2016 : L’Alianza Lima et Juan Aurich leaders, Melgar encore défait à domicile

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Quatrième journée du Descentralizado péruvien et une Alianza Lima qui, malgré les polémiques continue de faire la course en tête quand les autres favoris et prétendants sont en retard.

A Arequipa, le champion se devait de se racheter à domicile après son échec à domicile face à l’Atlético Mineiro pour ses débuts en Copa Libertadores (lire Copa Libertadores 2016 : The Strongest, première surprise pour la galerie photo du match, Melgar 1 - 2 Atlético Mineiro pour la feuille de match et le résumé vidéo). Contre le Ciclón Juan Aurich les choses ne se sont malheureusement pas passées comme prévu pour le Dominó… Malgré un but rapide dès l’entame du match par l’intermédiaire de leur recrue phare, le Costa ricain Diego Estrada, les rouges de JuanAurich allaient vite prendre l’avantage avant la fin de la première période avec un but sur coup franc de Victor Cedron et un golazo de Benjamin Ubierna de plus de 20 mètres. En seconde mi-temps, l’équipe de Chiclayo allait conforter son avantage avec un but du panaméen Luis Tejada. Avec l’entrée de la star de l’équipe Omar Fernández en fin de match, les rojinegros d’Arequipa reprenaient un second souffle mais ce fut insuffisant malgré la réduction du score en toute fin de match par Jose Carlos « Zlatan » Fernández. Les joueurs d’Arequipa n’y arrivent toujours pas à domicile avec 0 point en 2 matchs.

L’Universitario décroche un précieux point sur le terrain du Sport Huancayo, les locaux n’auront pas réussi à vaincre le portier Carlos Caceda qui est sans conteste l’homme du match, les locaux n’ont cessé de dominer ce match mais leur buteur Meza Cuadra n’aura jamais pu tromper la vigilance du portier Crema. L’Universitario reste donc invaincu dans ce début de championnat.

Au stade Nacional de Lima, l’Alianza allait tenter de confirmer son excellent début de championnat face au troisième du dernier exercice, César Vallejo de Trujillo. Les joueurs rentraient à la mi-temps avec un 0 à 0 malgré de belles occasions de part et d’autre. En seconde mi-temps, les entrées de Pajoy pour l’Alianza et Perea coté Vallejo allaient dynamiter les attaques de chaque équipe. CésarVallejo ouvrait la marque à la 71ème minute par Luis Cardoza. Puis vint le but polémique de cette journée avec l’égalisation sur coup franc de Luis Ramirez qui fut dans un premier temps refusée par l’arbitre de touche pour un hors-jeu passif de Pajoy, puis finalement accordée après deux minutes de confusion par l’arbitre central. Le match terminait dans un climat houleux avec l’expulsion de Morales coté César Vallejo. Avec ce match nul, l’Alianza Lima reste leader avec 10 points en 4 journées.

A Cuzco, au stade Inca Garcilaso de la Vega, le Sporting Cristal arrache un précieux match nul sur le terrain du RealGarcilaso. Les Celestes allaient ouvrir le score sur un penalty d’Irvin Ávila à la 11ème minute. L’équipe de Lima contrôlait tranquillement cette première mi-temps sans pour autant se procurer énormément d’occasions. Wilberto Cosme allait égaliser en seconde période pour les locaux qui termineront le match à 11 contre 10 suite à l’expulsion du buteur d’Ávila pour une contestation jugée démesurée par l’arbitre central.

A Sechura, le champion de la Copa Peru a enfin cru qu’il allait connaitre sa première victoire lors de ce championnat. En effet à la 41ème minute, le score était de 3-0 pour les locaux face à l’Unión Comercio. Mais les Celestes allaient une fois de plus déjouer et se laisser revenir à la marque 3 buts partout. Le promu devra donc encore patienter pour connaitre sa première victoire, ce sera en tout cas sans son futur ex-entraineur Javier Atoche, remplacé à l’issu du match par Miguel Miranda pour manque de résultat.

Dans le Clásico de Cajamarca les Comerciantes Unidos affrontaient le voisin de l’UTC, les deux équipes se devaient de montrer un autre visage que celui qu’elles affichent depuis le début du championnat avec seulement 2 points en 3 journées. Les promus allaient déjouer en première mi-temps en laissant le jeu aux visiteurs, mais c’est en seconde mi-temps, alors que les spectateurs grondaient, que les locaux allaient pousser et enfin marquer ce but si important pour les supporters. Victoire 1-0 des Comeciantes sur l’UTC.

Dans les autres matchs de la journée, match nul sans saveur entre le Deportivo Municipal et Ayacucho FC à Lima. L’Alianza Atletico corrige San Martin 3 buts à zéro malgré son infériorité numérique en fin de rencontre et confirme ses bons débuts avec une troisième victoire consécutive.

Résultats

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Classement

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